Atrox

Orgasm (2003)
genre : progressive schizo metal (de ouf!)
8,5/10
Code 666


Attention !, Atrox expérimente, innove et surprend aux risques de perturber plus d'un auditeur. Tout droit sortit de sa norvége natale, ce petit groupe a été élevé dans le nord, bercé trop prés de la suède, et ça s'entend. On a donc droit à un nettoyage complet des conduits auditifs au marteau et au burin façon Meshuggah. Mais là où Atrox se démarque des autres, c'est qu'il mélange frénétiquement les styles et les conventions musicales établies s'éloignant définitivement du doom/death metal de leur début. En effet, Orgasm, leur quatrième opus, regorge de structures complexes empruntées au metal progressif avec atmosphères jazzy, assise basse/guitare/batterie ultra débridée et arrangements à tiroirs. Emmené par Monika, chanteuse schizophrène à mis chemin entre Anneke et une Kate Bush boostée aux amphétamines, Atrox nous invite dans un univers glauque, torturée et hypnotique. Un univers à la production un peu froide et qui manque toute fois de solos (à mon goût), et ce seront là, les seuls reproches...

Eric