Fleshgrind

Murder Without End (2003)
genre : brutal death
7/10
Century Media/M10


Assoiffés de nouveauté écartez-vous, Fleshgrind, à l'image de beaucoup d'autres groupes naviguant dans le death US en ce moment, nous revient avec un album certes sans renouvellement mais au combien efficace. 10 morceaux de gros death bien lourd se découvrent tout au long de cet album aux couleurs sanguinaires. Boucherie ou chirurgie ? Fleshgrind se veut en tout cas oppresseur avec un album malsain bien tourné. Tous les atouts du death US sont présents sans être rafraîchis, mais des idées intéressantes repoussent cette sensation de déjà entendu. Les plans sont certes classiques mais forment une base sur laquelle Fleshgrind tisse aisément des parties plus personnelles. Derek Hoffman, de Gorgasm, intensifie les morceaux par son jeu de batterie précis et direct. La voix death, limite grind, de Rich Lipscomb limite quelques fois l'impacte des morceaux qui se veulent alors légérement étouffés. Une production plus ample aurait été plus judicieuse, laissant plus d'espace aux instruments, sans altérer pour autant l'aspect malsain de l'album. Un album qui se veut intéressant mais qui ne plaira sûrement qu'aux Die Hard !

Fab'