Death Angel
The Art Of Dying (2004)
genre : thrash metal
9/10
Nuclear Blast/M10


Fuck yeahhhh ! 14 ans qu’on l’attendait celui-là, n’osant même plus y croire, quand en 1990, le groupe est resté sur le carreau après un terrible accident de bus en Arizona, qui a failli coûter la vie au batteur, Andy Galeon. Dégoûté par tant d’adversité, Marc Osegueda, le chanteur déchaîné, s’en était allé vers New York vivre une vie loin de la musique et surtout bien loin de nos thrashers préférés ! Et puis, en 2001, quand le groupe est contacté pour venir participer à un concert de soutien à Chuck Billy, le chanteur de TESTAMENT, dans sa bataille contre le cancer, le miracle se produit : DEATH ANGEL se reforme… et décide de pérenniser l’entreprise ! Trois ans plus tard, voici ce petit bijou, « The Art Of Dying », qui réveille en nous nos souvenirs de casquette et de short de thrashers ! Pas certain que beaucoup d’entre vous connaissent bien la musique de ce groupe, sachez simplement que DEATH ANGEL était traité d’égal à égal avec EXODUS, TESTAMENT, SLAYER ou METALLICA vers 1987/1990, faisant tous partie de cette magique Bay Area de San Francisco. Si vous êtes fan de leur premier album, « The Ultraviolence », soyez certains de retrouver ces putains de rythmiques thrash bien catchy, qui feraient headbanguer n’importe quel chauve, et qui franchement, sont autant de brûlots jouissifs (Thrown To The Wolves, 5 Steps Of Freedom, Thicker Than Blood, Prophecy, Spirit, un nouvel hymne à coup sûr, avec une ligne de chant très mélodique… superbe !). Certaines compos nous replongent aussi dans les ambiances de « Frolic Through The Park » et « Act III », c’est-à-dire des choses plus lentes et mélodiques (The Devil Incarnate, où Marc Osegueda met une nouvelle fois dans le vent une paire de chanteurs heavy…, Famine et son intro à la basse et son refrain « coup de poing dans la gueule », ou encore Never Me). Enfin, DEATH ANGEL a encore élargi sa palette, à coup de thrash’n’roll (No) ou de thrash-hardcore (Land Of Blood), ce qui confère à cet album une grande variété. Pour clore l’album, World To The Wise, avec ses magnifiques parties à la guitare sèche, finit de nous achever en beauté !!! Sachez enfin, pour finir de vous convaincre d’aller acheter ce disque lors de sa sortie le 27 avril, que Rob Cavestany et Ted Aguilar n’ont jamais été aussi bons à la gratte, que Dennis Pepa est un bass-hero et vous comprendrez que l’on tient là un nouvel objet d’Art… Of Dying !


Will