Kotipelto
Coldness (2004)
genre : Stratovarius passé à la machine
7,5/10
Century Media/M10


Bien triste et défaitiste Timo Kotipelto, mais on le serait à moins – des problèmes personnels, la séparation d’avec Stratovarius. Alors ce deuxième album solo arrive donc comme la dernière chance d’un homme au plus bas, et donc acquiert une saveur particulière. Le premier effort du sieur Kotipelto n’avait pas fait grand bruit, et ce deuxième ne risque pas de défrayer la chronique non plus. Pourtant, tout est réuni ici pour que la sauce prenne, du line up de fou (de Mickael Roméo à Janne Wirman), des morceaux stratovariens et une production certes légère, mais suffisante. Mais voilà, l’ensemble apparaît bien fade, et l’on se rend compte que n’est pas Tolki qui veut (quoiqu’en ce moment, je n’aimerais pas être lui !). On ne s’ennuie pas, on se surprend à retenir quelques refrains (Reasons) et puis plus rien. Un album loin d’être à la hauteur de ce qu’est l’homme.


Geoffrey