Comme dirait Will : "Cruel dilemme une fois de plus...". Après 'Figure Number Five' et surtout 'Natural Born Chaos', on se demandait à quoi pourrait ressembler le nouveau Soilwork. Et bien autant le dire tout de suite, avec 'Stabbing The Drama', (comprenez : 'poignarder le dramatique') le groupe se conforte quelque peu dans le style amorcé avec 'NBC', mais ne nous lasse pas pour autant. Il faut quand même le rappeler : N'est pas Soilwork qui veut ! Ce nouvel opus joue sur une musique plus spontanée et beaucoup moins expérimentale. Les styles sont variés et souvent empruntés aux rythmiques du Néo (Distance). La structure des titres est en général moins complexe et syncopée que sur leurs précédents albums. Les parties de batterie sont puissantes et groovy (Merci Dirk) et redonne du sang frais à certaines compositions parfois bancales (Stabbing The Drama) ou trop confondantes. En chant clair comme en chant death, Speed a maintenant réellement trouvé ses marques et l'aisance avec laquelle il alterne les 2 chants en est un signe (Observation Slave, The Crestfallen). Que dire de la production, sinon qu'elle est excellente, la voix et les guitares sont acérées, la batterie martelée, seule la basse est un peu en reste... Soilwork, sans se renouveler, nous étonne encore et continue sur sa lancée avec un album direct et sans fioritures.

Eric