Un peu comme pour se racheter et ne pas croire que l’on pense que tous les groupes de metalcore sont pour les lovers, parlons un peu d’un activiste acharné à cette cause metal injustement méconnue de nos contrées pour cause de non-distribution. Car oui, nous abreuver jusqu’à plus soif de Killswitch Engage, Bullet For My Valentine et autre Avenged Sevenfold, ça, on connaît. Montrer de vrais talents, ça, on le fait moins de par chez nous. Après tout, sommes-nous un pays reconnu pour nos goûts musicaux ? Ou plutôt pour notre faible connaissance générale « rock » ? Plutôt la deuxième quand même. Alors forcément, quand il n’y a pas de gros refrains en voix claire (voire pleurnichardes), pas de paroles du genre « Je t’aimes / tu ne m’aimes pas en retour / La vie, c’est trop injuste », en gros, pas de potentiel commercial, la sauce semble moins prendre dans nos médias (qui ne sont en tout cas pas les nôtres semble-t-il). Juste retour des choses donc, et coup de projecteur sur Darkest Hour, sortant ici quand même son 4ème album. Sous la houlette de Devin Townsend, le groupe propose un metalcore très mélodique, très suédois aussi. Et même si le groupe se détache de sa grosse influence que reste At The Gates, le groupe varie ici les ambiances (même pas peur de la guitare sèche !), enchaîne les refrains soignés et surtout envoie une énergie rare à la face de l’auditeur. Riff calibrés, soli inspirés et grosse rythmique sont la recette parfaite de ce Deliver Us. Pas de longs discours, on navigue quand même dans le metalcore à la formule maintes fois utilisée, mais peut-être rarement aussi bien maîtrisée. Envie de sang neuf ? De ne plus faire le mouton ? Mesdames et Messieurs, Darkest Hour ! NDGeoff : Merci à Eric P.)

Site : http://www.darkesthour.cc/

Geoffrey