Blaze Bailey
The Man Who Would Not Die (2008)
genre : Heavy Metal couillu
7,5/10
Blaze Bailey Recordings / La Baleine


On dira ce qu’on veut de Blaze mais il n’a pas attendu d’intégrer Iron Maiden pour deux albums pour se faire remarquer ; ce qu’il avait fait auparavant avec Wolfsbane était de très grande qualité ! De la même manière, sa performance sur le Virtual XI de la Vierge de Fer n’était pas mal non plus et la tournée qui avait suivi avait su le montrer à son avantage (je le sais, j’y étais !). Les albums solo qui ont suivi étaient aussi de bonne qualité donc, la carrière de Blaze est loin d’être catastrophique quand on fait le bilan. Mais voilà, Blaze picole pas mal, ne se remettra jamais de son éviction de Maiden même s’il est pote avec Bruce Dickinson, est schizophrène et préfère les virées à moto avec ses potes plutôt que le star-system, c’est connu mais on ne s’attendait pas quand même à devoir attendre 5 ans pour avoir un nouvel album ! Il l’avoue lui-même, il est passé par une mauvaise phase, a fini par virer tout son ancien groupe (Blaze), a repris son patronyme complet pour plus de visibilité dans les bacs et les médias, a fondé son propre label pour ne plus être emmerdé par personne et a fait appel à des mecs inconnus mais qui en veulent sévèrement !

Et le début de l’album est à ce titre très surprenant ! Merde, je me suis demandé si je n’avais pas affaire à un album de thrash sur les deux premiers titres (« The Man Who Would Not Die », « Blackmailer ») ! Finalement, dès le 3ème titre, ça se calme (un peu) pour revenir à quelque chose de plus mélodique mais Blaze ne pouvait pas mieux nommer son album (L’Homme Qui Ne Veut Pas Mourir » en gros), tellement on sent que tout vient du cœur même si sa voix peut toujours autant irriter sur certains refrains qui sonnent un peu faux ; ceci dit, on ne peut que saluer ce regain de haine et de variété des compos. Entre titres mélodiques (« While You Were Gone », « At The End Of The Day »), trucs hyper heavy-speed (« Samuraï », « Voices From The Past », « The Truth Is One »), thrash furieux (« Robot ») qui n’est pas sans rappeler le passé de Blaze, cet album au son massif saura donc plaire aux fans du gars même si sa durée (62 min.) pourra vous demander une petite pause café-clopes en son milieu pour bien l’appréhender.

Bref, Blaze est de retour le mors aux dents avec un groupe très efficace, plus remonté que jamais et ça va faire mal ! Quelques dates en France maintenant, ça ne serait pas mal non plus ! 

Site : http://www.planetblaze.com

Will Of Death