Ce n'est pas faute d'être bienveillant pourtant. Ce side-project de Shagrath (Dimmu Borgir) aurait-il un intérêt intrinsèque ? Non, non et non ! Et la médiocrité de ce second opus n'est même pas une déception, juste une confirmation, vu que le premier skeud du combo était déjà moyen et simplement recopié sur Motörhead.

Le chant d'Eddie Guz est ouvertement une repompe de celui de Lemmy, les paroles sont très très bateau (ah, ces cris « Show me your tits » tirés de « Wine Of Sin ») et la pochette encore une fois nulle. En gros, le groupe des copains de Shagrath est encore une bande de fans qui s'amusent dans leur garage, sauf que, notoriété oblige, l'album sort sur Nuclear Blast. Dans le fond, il y a de bonnes choses dans Booze, broads..., comme ce gros son, ces breaks heavy metal et les solos ici et là. Mais y a-il un seul élément qui place ce groupe au-dessus des 10000 clones de Motörhead déjà connus ? Non, aucun.

Maintenant, les fans de Shagrath peuvent toujours se pencher sur ce groupe où il tient la gratte. Les fans obsessionnels de Lemmy aussi y trouveront un sosie marrant. Les amateurs de rock n' roll, eux, auront à peu près un petit millier d'autres groupes à suivre en priorité.

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Yath