Elysean Blaze
Elysean Blaze
Levitating The Carnal (2006) & Beneath Silent Faces (2007) [2008 - Rééditions]
genre : Black Metal désespérant
2/10 ou 9/10, selon les goûts, comme d’hab’ dans pareille situation...
Osmose Productions


Elysean Blaze, pour ceux qui ne connaissent pas, est un solo-band (celui d’un certain Mutatiis) de black metal atmosphérique de Melbourne, en Australie qui voit, à l’instar de leurs compatriotes de Portal, rééditer leurs deux derniers albums par Osmose Productions, qui semble donc depuis quelque temps renouer avec l’underground le plus absolu, comme aux débuts du label. Que dire ? Ces deux albums sont à réserver aux trve raw black metalleux, tant le son de ces deux albums semble tout droit sorti des caves des Dark Funeral ou Mayhem des débuts. Ils ne connaissent pas le 48 pistes en Australie ou quoi ? Bref, z’avez intérêt à avoir une bonne sonorisation pour espérer apprécier ces albums !

Elysean Blaze

Le premier, Levitating The Carnal, sorti en 2006, montre un groupe qui n’hésite pas à étirer ses titres en de très longues parties doom voire carrément planantes où les claviers sont sensés planter les atmosphères mélancoliques (« Sigh Of Night », le piano de « Beyond The Shape Of Mortality », qui dure plus de 14 minutes) ou carrément lugubres (« Eclipse »). Les riffs ne sont pas très rapides et quand ça blaste, ça ne s’entend quasiment pas tant le son de batterie est catastrophique. On nage bien en plein underground, là, n’étant pas très loin du tout de Burzum musicalement ! Un voyage totalement horrifique que ce premier album ! 

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Beneath Silent Faces, sorti en 2007, présente le même type de son bien que ce soit légèrement plus audible. Côté musical, on nage là aussi en plein désespoir moral, sorte de procession funèbre d’une lenteur incroyable avec des riffs hyper simplistes qui s’accélèrent parfois (« A Constellation Of Souls », « Despair »), sans pouvoir vraiment vous dire ce qu’on entend comme batterie (comme boîte à rythmes plutôt) derrière… Et c’est comme ça pendant tout l’album, entre sections planantes complètement désespérées et riffs plus rapides, où les vocaux sont presque absents.

On peut vous assurer que s’il pleut dehors, l’écoute de ces deux albums à la suite risque de vous entraîner dans des abîmes psychologiques, tant le nihilisme et la totale noirceur développés sur ces deux rééditions sont palpables, sauf qu’encore une fois, si on n’est pas un trve black métalleux, écouter des albums avec un tel son relève de la gageure. Allez, je retourne me pendre, moi !

Site : http://www.myspace.com/officialelysianblaze

Will Of Death