Netherbird est né vers 2004 du côté des froides steppes de Suède et pratique un black metal que certains décriront comme passéiste, car mélodique et parfois même symphonique. Les groupes auxquels on pense d’emblée sont Cradle Of Filth, Dissection ou encore Borknagar. Pas étonnant au final, quand on voit qu’Adrian Erlandsson (The Haunted, Cradle Of Filth), le Français Brice Leclerq (Dissection) ou encore Mojo (Lord Belial) ont participé à l’enregistrement de ce premier album. Bref, comme références ou casting, il y a pire d’autant que le côté symphonique n’est au final pas très présent dans les compos du groupe sur cet album (sauf sur l’instrumental « Adrift On The Sea Of Misery » ou certaines intros mystiques).
Par contre, les
mélodies sont omniprésentes dans les riffs ou dans
certains chœurs en voix claire, comme sur « Carcass
Symphony » ou encore « Lighthouse
Eternal ». Alternance de voix death ou criarde, morceaux
lourdingues ou au contraire accélérations subites,
blasts, guitares incisives et accrocheuses, ambiances à la
limite du gothique médiéval, toute la panoplie du parfait
black metalleux est de sortie ici et même si tout ça sent
un peu le réchauffé (la voix féminine sur
« Forever Mournful » qui ressemble comme deux
gouttes d’eau à celle de Liv Kristine avec Cradle),
c’est plutôt bien fait.
Au final, on passe un assez
bon moment à l’écoute de cet album recherché
mais qui s’avère malheureusement un peu trop long avec ses
62 minutes car pas assez original, trop proche de ses influences, avec
en plus la palme du morceau black metal le plus long de
l’histoire certainement avec les 15 minutes de
« Boulevard Black » !
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Will Of Death