Tusk
The Resisting Dreamer (2008)
genre : Postcore Planant
3/10
Tortuga


On vous parlait l'autre jour de ces albums qui arrivent précédés d'une “aura” particulière. Les membres du groupe, la pochette, le lieu, les conditions d'enregistrement. Toutes ces informations annexes influencent énormément l'écoute, et peuvent, par exemple, donner envie d'encenser ou de démolir un album avant même l'avoir écouté. Tusk arrive avec une aura extrêmement positive. Des membres de Pelican, une superbe pochette et le tout sort sur le très à la mode Tortuga. Bref, ça sentait le carton plein.

Sauf que parfois, nous autres chroniqueurs, écoutons les disques. Et malheureusement pour Tusk, son aura va fondre rapidement pour se transformer en perplexité totale. Comment vous conseiller un tel album ? C'est sûr, certains vous diront qu'il faut rentrer dedans, qu'il est bizarre mais qu'il a une telle ambiance... Ce genre de personnes qui trouvent l'album génial, mais qui ne l'écoutent eux-mêmes jamais. The Resisting Dreamer commence par un « The Everlasting Taste Of Disguise » qui alterne passages groovy et planants. Pas mal, mais rien de tonitruant non plus, d'autant que le groove est parfois maladroit et que le chant hurlé est loin de susciter l'émotion.

D'ailleurs, la déception atteint son sommet sur le dernier titre (l'album ne contient que 4 morceaux pour environ 37 min, ça aussi, c'est hype). Un pavé de 16 min qui promet beaucoup, mais où il ne se passe finalement pas grand chose. Où il ne se passe rien du tout, même…

Site : http://www.myspace.com/tuskgrind

Yath