Dysh… Dyshryt… Y’a combien de « h » bordel ? Et où ils se mettent ? Ah, ça y est... Dysrhythmia. Ouais, c’est chaud à prononcer, mais aussi à écrire. En plus, ce n’est pas évident à s’encaisser dans le genre zic’ tordue. Avec leurs quatre premiers albums, ce trio américain nous a habitués à une musique instrumentale complexe et riche d’influences. Mais voilà, le côté instrumental-technique pouvait parfois devenir indigeste, surtout pour les néophytes du genre et les non-zicos. Cependant, avec Psychic Maps, Dysrmia… oh merde ! Dysrhythmia peaufine son style et l’aère en le rendant plus mélodique et thématique. On a donc affaire à des titres moins alambiqués, plus canalisés. Le résultat se veut plus percutant puisque la musique se veut plus accessible et lisse à l’écoute. Assurément, les titres restent toujours aussi copieux en inspirations disparates (metal, prog’, rock indé, jazz…), et on admire toujours autant le travail d’écriture, de mise en place (ils ne sont que trois tout de même !) et la précision d’exécution.

Psychic Maps est donc l’album qui permet à Dysrhythmia (et c’est un sans-faute) d’être plus abordable, s’offrant ainsi, par la même occasion, la possibilité d’élargir son auditoire. Comme quoi, accroche et technique peuvent aller de paire.

Site : http://www.dysrhythmiaband.com

Site : http://www.myspace.com/dysrhythmiaband

Gaet’