Imparable, en seulement 31 minutes de longueur ! Pas vraiment d’autre mot pour qualifier ce premier album des Australiens de Hiroshima Will Burn (quel nom de groupe !). Des fans de The Faceless à ceux de Dying Fetus, Necrophagist, Origin, All Shall Perish ou encore Decrepit Birth, cet album va mettre tout le monde d’accord ! Il y a un petit moment qu’on n’avait pas écouté un premier album de brutal death aussi abouti techniquement...

Mais bien souvent, trop de technique tue la technique et on s’emmerde assez vite. Là, Hiroshima Will Burn réussit à nous tenir en haleine du début à la fin, car les mecs sont parvenus à composer de vraies chansons, même s’il faut parfois bien s’accrocher, et à intercaler des passages beaucoup plus ambiants, à la Cynic, pour nous laisser reprendre notre souffle avant un nouvel assaut (« Laberinto »). Pour le reste, ce n’est que breaks, blasts furieux, double grosse caisse atomique, rythmiques des plus alambiquées, tappings de basse, vocaux d’outre-tombe, mais aussi passages beaucoup plus lourds à la Suffocation.

Bref, on se régale avec cet album d’une grande variété qui mérite quand même pas mal d’écoutes pour (tenter de) se rappeler de tout, mais une fois qu’on y est parvenu, on se prend un bon panard, d’autant que le mix (Shane Edwards) et le mastering (Alan Douches) sont d’une précision diabolique. Un des meilleurs albums de death de cette rentrée, tout simplement, même si le groupe ne révolutionne en rien le style.

Site : http://www.myspace.com/hiroshimawillburn

Will Of Death