In Grief, c’est comme les gâteaux chinois dans lesquels il y a des petits papiers qui prédisent l’avenir. C’est creux, léger, fait en papier mâché et faut pas faire attention à ce qu’il y a à l’intérieur. Le combo norvégien a pour ambition de proposer un dark/doom/death mélodique et progressif et c’est vrai qu’il essaye dur.

En fait, tout sonne tellement en plastique et tellement téléphoné qu’il est impossible de rester de marbre face à cette offense. Et pour comparer, il suffit d’évoquer l’album d’Insomnium paru cet été, qui n’a aucune originalité, mais qui est au moins bien réalisé, lui. Deserted Soul souffre d’un son de guitare très léger, manquant de puissance et de relief. Le chant growlé est creux. On sait depuis longtemps qu’il ne suffit pas de hurler dans un micro pour s’improviser chanteur Death, d’ailleurs, le groupe se rend bien compte de ce problème et n’hésite pas à y aller niveau « effets » pour masquer la supercherie. Le chant clair est… quelconque. Les compos sont extrêmement balisées, classiques et empilent les clichés les plus faciles du genre, notamment les envolées mélodiques au clavier.

Vraiment, Il n’y a rien que nous puissions cautionner sur Deserted Soul. Les mecs, vous avez entendu parler de la crise du disque ? Et bien, ce n’est pas le moment de la ramener !

Site : http://ingriefmetal.webs.com

Site : http://www.myspace.com/ingrief

Yath