Marilyn Manson
The High End Of Low (2009)
genre : Tragédie Indus
5/10
Universal Music


En 2009, que reste-t-il de Marilyn Manson ? Que reste-t-il des ces années de domination où chaque gotho-pouffe perdue trouvait dans les frasques du Révérend une lumière dans sa vie de dépressive ? Et surtout, quel intérêt soulève encore cet artiste dont les derniers éclats d’un génie indiscutable remontent à de nombreuses années ? Et c’est un peu dans l’indifférence, et sans la frénésie d’antan que ce High End Of Low arrive en ce mois de mai. Même son propre label ne semble plus vraiment y croire. Il faut dire que cette cuvée prolonge une descente tragique dans le convenu et surtout l’auto-parodie. Marylin Manson ne semble même plus y croire non plus, et le résultat ressemble plus à de laborieuses sessions d’enregistrement éparpillées dans le temps, sans réelle unité et sans âme. Très mou, trop peut-être, l’album enchaîne le bon (« Devour »), le convenu (« Arma-godd**n-motherf**kin-geddon ») et le moyen (la liste est trop longue). On s’ennuie ferme, heureusement que la plupart des compositions sont aidées par cette voix si particulière prenant aux tripes, que celle de Marilyn Manson. Pour le reste, on se réécoutera Antechrist Superstar…

Geoffrey