A chaque nouvel album de Paradise Lost, la presse semble prise à chaque fois d’une folie passéiste, avec l’envie de retrouver derrière un riff des émotions du passé. Et plutôt que de voir dans Paradise lost un électron libre, on préfère y retrouver des éléments du passé et comparer inlassablement chaque nouvel album avec les autres.

Mais Paradise Lost n’a que cure de tout cela. Le groupe fait ce qu’il veut. Et que certains retrouvent dans ce nouvel album des éléments d’Icon n’est qu’anecdotique, car le groupe anglais vient de passer un nouveau cap, ave comme ligne de mire un positionnement plus agressif et rentre-dedans. Et sur ce dernier point, les Anglais vont surprendre tout le monde, en réussissant à maintenir son univers oscillant entre lumière, mélancolie et pénombre, tout en le faisant évoluer une fois de plus. Toujours en mouvement, le groupe tape cette fois-ci dans le death metal, légèrement au niveau du chant, mais surtout dans de nombreux riffs qui n’auraient pas dépareillé dans un album de Morbid Angel. Et la sauce prend, au milieu de la voix atypique de Nick Holmes et des soli poignants de Greg Mackintosh.

Et comme d’habitude, c’est avec classe que Paradise Lost construit sa légende et une histoire qui, depuis le précédent album In Requiem, semble repartie dans une orientation plus agressive.

Site : http://www.paradiselost.co.uk

Site : http://www.myspace.com/paradiselostuk

Geoffrey