Parfois, il faut savoir s’avouer vaincu. Admettre sa défaite, son incompétence. Ce n’est pas qu’on n’a rien compris à ce premier opus des Américains de The Atlas Moth, mais on ne sait vraiment pas quoi en penser. The Atlas Moth s’amuse à brouiller les pistes, à enfumer les repères. Les huit titres qui composent A Glorified Piece Of Blue Sky sont denses, brumeux, remplis de riffs sludge et de passages post/planants et spatiaux. Sur le papier, c’est le rêve. En pratique, on reste perplexe.

En fait, on reste à côté tout court. Evidemment, les habitués vont y arriver et seront transportés, jetés dans l’espace abandonné mais heureux. Mais les autres… Le problème, c’est que the Atlas Moth en fait trop. Les passages atmosphériques sont trop longs, trop fréquents. Et les riffs sludge trop bateau. Le chant hurlé fait le pont avec la scène post et la multitude de chants clairs contribuent au gros brouillage de fréquences.

Complexe, dense, unique, c’est sûr. Mais bien ou pas bien, ça, c’est à vous d’en décider.

Site : http://www.myspace.com/theatlasmothband

Yath