Ce qu'il y a de bien quand on est fan de Hard Rock, c'est qu'on ne recherche pas forcément l'originalité, la virtuosité, des structures complexes ou je ne sais quel Graal que beaucoup recherchent en vain. De bons riffs, de bonnes chansons, des zicos qui jouent avec leurs trippes et roule ma poule.

White Flame l'a bien compris et puise son inspiration chez les glorieux Aerosmith. Celui des 70's, dont la musique sentait la poudre et la débauche. Ce Hard Rock groovy et fiévreux se retrouve dans les tripants « FU& » et « No Good » et « The Grounds » entre autres. On retrouve des instruments additionnels comme du piano et des cuivres qui viennent accentuer, si besoin était, le côté Rock n’ Roll et festif, comme sur « Twins ». Le chant de Vince ? Excellent d’ailleurs, fait régulièrement penser à celui de Tyler et pour les riffs, idem, Anthon maîtrise probablement le répertoire de Joe Perry sur le bout des doigts. Les Finlandais jouent sérieusement mais l’humour est présent tout au long de l’album, celui-ci évoquant les aventures et mésaventures d’un groupe en tournée (d’où le nom de l’album). Côté son, on a affaire à une très belle production, impeccable de bout en bout.

Pour White Flame, il n’est donc pas question de refaire le monde ni de se révolter mais de prendre du bon temps avec de l’excellente musique. Idéal pour faire la fête sur la plage cet été.

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Breizhjoker