23 ans de moyenne d’âge pour ce groupe, c’est assez impressionnant, mais il n’y a rien d’étonnant à ça puisque Xerath, en provenance d’Angleterre, est la formation qui a remporté le concours organisé pour les groupes non-signés l’année dernière par Candlelight. Quid donc de ce groupe inconnu ?

En gros, vous aurez droit à un savant mélange de Strapping Young Lad, de Meshuggah et de Dimmu Borgir (sans les blasts) ! Et même si le groupe est encore un peu trop proche de ses influences, notamment Meshuggah, dont on retrouve le style de riffs syncopés et déstructurés tout au long de l’album (on a même poussé le vice jusqu’à s’accorder de la même façon), sachez que c’est excellemment bien fait et que cet album s’écoute d’une traite sans que l’ennui ne pointe à aucun moment le bout de son nez. Une polyrythmie qui pour une fois est parfaitement écoutable, car les mecs ont eu la bonne idée de faire tourner les riffs et de ne pas trop embrouiller l’auditeur, et qui est surtout couplée à des synthés très bien foutus qui plongent irrémédiablement l’auditeur dans une sorte de bande-originale de film futuriste. D’ailleurs, le groupe décrit son style extrême comme du « Chug-score Metal », ce qu’on pourrait traduire par « groovy-metal orchestral ». Le chant est extrême mais pas trop, pas du tout –core-machin pour une fois et les soli, dans Xerath, on ne connaît pas. Mais comme les arrangements sont très riches (« Nocturnum » et ses passages piano/chant féminin), on s’en fout un peu en fait.

Doté d’un son magistral, cet album plaira donc aux fans de Meshuggah, de Strapping Young Lad, de Textures ou encore de Dimmu Borgir, mais on ne saura qu’encourager quand même le groupe à essayer de nous proposer un album plus personnel la fois prochaine. Sacré bon début tout de même !

Site : http://www.xerath.net

Site : http://www.myspace.com/xerath

Will Of Death