Headcharger
Headcharger
The End Starts Here (2010)
genre : Southern Hardcore ’n Roll
7/10
XIII Bis / Sony BMG


On s’en doutait un peu, et Headcharger ne s’est pas fait prier pour confirmer les espoirs placés en lui. Ce troisième album est en fait très mal nommé. Non, la fin ne commence pas maintenant, et c’est visiblement le début de quelque chose de très intéressant pour nos amis rockers normands (…arf, le rock et la France, ça sonne toujours bizarre !).

The End Starts Here, marque le début d’une collaboration avec XIII Bis Records, et expose un groupe complètement maître de son art et désormais expérimenté. Le hardcore ’n roll normand de Headcharger est méchamment efficace et concentre le meilleur du metal et du southern rock sur une galette bien dense. Très peu de groupes arrivent à ce fin dosage et on pense inévitablement à Down. Du metal, Headcharger a gardé les riffs, l’impact direct du hardcore et le chant énervé. Du southern rock, le groupe a su extraire le swing, le chant mélodique chargé et les ambiances. Et c’est cet élément bien particulier qui permet à Headcharger de survoler son sujet. Beaucoup de groupes pensent que pour faire du rock, il suffit de trouver de bons riffs. Et c’est totalement faux. Si les riffs sont remarquables sur The End Starts Here, c’est surtout parce qu’ils savent écrire de bonnes compos avec de véritables ambiances que les mecs de Headcharger font la différence.

Comme par hasard, on retiendra quelques titres bien particuliers sur The End Starts Here : les plus mélodiques (« Harvey Keitel’s Syndrom »), les plus rock ’n roll (« Would You » et son harmonica démoniaque, « Intoxicated » qui ouvre le bal et envoie la slide direct) et ceux dont l’ambiance renvoie directement aux westerns spaghetti (« Something Someone »).

Site : http://www.myspace.com/headcharger

Site : http://www.headcharger.com

Yath