Malgré une bonne volonté et une appréciation particulière du premier album du groupe israélien Betzefer, on est obligé de se poser la question : c’est quoi cet album ?

Passé la première écoute surprenante, on comprend un peu mieux ou ils veulent en venir, mais force est de constater que Freedom To The Slave Makers est raté. Ce second album part dans tous les sens et les bonnes idées sont rapidement rattrapées par des bizarreries (c’est quoi ce chant sur « Bestseller » ?) ou des maladresses. Le chant de Tamir, qui essaie de se rapprocher de Phil Anselmo, n’est pas toujours aussi juste, notamment sur les passages mélodiques. Betzefer essaye de prendre un virage très Rock et Blues, se rapprochant donc encore plus de Pantera / Down. Mais il reste quelques incohérences et le mélange est franchement trop bancal et hétéroclite.

C’est un peu trop facile de balancer des riffs groovy et d’attendre que ça se passe. Ça donne quelques bons morceaux (et encore, fortement sous influences), mais ça ne suffit pas à faire un album qui résiste au temps.

Yath