Véritable blockbuster, Light Of A New Day déploie un casting impressionnant. Le bassiste / vocaliste d’Asia John Wetton s’affiche notamment aux côtés de Steve Morse (Deep Purple), Robert Fripp (King Crimson), Steve Hackett (Genesis), Tony Kaye (Yes), Mike Box (Uriah Heep), Geoff Downes (Asia, Yes, Buggles), Eddie Jobson (UK) et Anneke Van Giersbergen (The Gathering). Il a également eu la bonne idée de faire appel à l’excellent Billy Sherwood, ancien membre de Yes, multi-instrumentiste et coproducteur de ladite galette. La voix chaude du grand John colore de pastel les très belles chansons de l’album. Les ballades sont emportées par des violons somptueux («The Devil And The Opera », « Mighty Rivers ») et des claviers efficaces (« Don’t Misunderstand »). On découvre aussi des titres à l’atmosphère rêveuse (« Goodbye Elsinore ») ou planante (« Steffi’s Ring »), jamais tape à l’œil. L’essai est concluant. Si vous appréciez les mélodies onctueuses et les productions raffinées, alors vous goûterez de ce biberon. Si par contre l’esthétisme musical classieux n’est pas votre tasse de thé, le plus sage est de faire l’impasse. Le tout n’est finalement qu’une question de goût.

Philippe Saintes