Whitesnake
Whitesnake
Forevermore (2011)
genre : Hard Rock
7/10
Frontiers / Harmonia Mundi


Après les retrouvailles studio de 2008 marquées par un Good To Be Bad correct mais sans magie, David Coverdale et son bras droit Doug Aldrich se rappellent à notre bon souvenir. Plusieurs constatations s’imposent : Coverdale ne minaude plus et se la joue mature avec une voix parfois bien éraillée, les guitares de la paire Aldrich / Beach font la loi, et la qualité des compos atteint sans crier gare des sommets ou des profondeurs abyssales. Pour être plus précis, l’album commence et se termine avec des morceaux brillants, délicieusement bluesy avec de l’harmonica (« Steal Your Heart Away »), big Rock 90’s (« All Out Of Luck »), vintage à la Ready An’ Willing (« Love Will Set You Free »), ou carrément sous l’influence du dirigeable (« Whipping Boy Blues »). Que dire par contre des mid-tempos et des ballades acoustiques de mi-parcours sinon que les velléités commerciales et l’inspiration ne font pas bon ménage ? Avec un bon tiers des titres à éviter sur 63 minutes, le bilan est donc malheureusement plus que mitigé. Quant à la pochette, guère différente des 3 précédentes, espérons qu’elle ait un peu plus de gueule dans la version limitée « Snake Pack » prévue par le magazine Classic Rock pour nos voisins anglais.

J. C. Baugé