Soulfly
Soulfly
Enslaved (2012)
genre : Metal
2/10
Roadrunner Records / WEA


Ah ce nouvel album de Soufly! On se réjouissait à l'avance d'écouter le huitième brulot des brésiliens, mais là on s'est fait avoir! « Enslaved » est un album à l'image de sa pochette : laid et bien poussif. On ne va pas vous mentir longtemps, Soulfly fait du Soulfly et nous avons l'impression d'écouter « Dark Ages » volume II en moins bon. Premièrement, le choix artistique, dont on vient de parler. On dirait une pochette tiré tout droit d'un mauvais film Sado-Masochiste des années 80, la bonne blague. Ensuite le titre de l'album, « Enslaved », effectivement le grand Max Cavalera est bien enchaîné et n'arrive pas à se défaire de ce style qui l'enfonce littéralement. Durant ces 11 titres, on s'ennuie pas mal finalement. C'est un album exclusivement pour le fan de Soulfly. Le son lui, est propre, ce qui reste la seule chose positive de l'album. Max se veut ou se sent brutal, mais on ne sait pas vraiment, on soupçonne même l'absence de Marc Rizzo à l'écriture de ce disque. On retrouve quand même deux guest sur cet album, Dez Fafara (Devildriver) et Travis Ryan (Cattle Decapitation) qui ne changeront pas la donne. On est dans l'auto-parodie la plus complète. Les riffs sont balancés à tout va et les solos sentent une vieille odeur de déjà vu. Cavalera Conspiracy avait ouvert le bal pour un certain déclin musical et il se peut que Soulfly suive la même voie. Andreas Kisser (Sepultura) doit bien se marrer. Max aurait du être, comme le footballeur Brésilien «Pelé », au sommet de sa gloire, cependant, nous pensons qu'il sera comme « Yoann Gourcuff » en France, en pleine perdition.

Loïc Cormery