On l'avait précisé en 2010 lors de la sortie du très bon premier album, A Passage To The Towers, Darkenhöld est un groupe du sud de la France (Nice) né des cendres d’Artefact, puisque le groupe a été formé en 2008 par le guitariste Aldébaran (compositeur principal sur les 3 premiers albums et les démos) et le vocaliste Cervantes.
Les deux compères sont toujours là avec le batteur Aboth et le moins que l'on puisse dire, à l'écoute de cet Echoes From The Stone Keeper, c'est que les gars continuent sur leur voie d'excellence.

On retrouve donc avec plaisir ce son bien old school, celui des Emperor et Dissection, principales références notoires des sudistes, et tous ces arrangements atmosphériques au clavier, qui donnent un côté vraiment onirique et épique à l'ensemble. Darkenhöld est tout simplement passé maître dans l'art de marier la noirceur propre au Black Metal à des mélodies qui font toujours mouche ("Nightfall And The Fire Doom"), à l'instar de ce qu'avait pu proposer à une époque les mythiques Darkwoods My Betrothed…

Certes, certains grincheux diront que le groupe est trop proche de ses influences mais ce serait chipoter, tant l'inspiration est ici au rendez-vous. D'autres regretteront aussi le manque relatif de blast-beats (bien qu'un titre comme "Mesnie Hellequin" contredira parfaitement cette affirmation), le groupe préférant les mid tempos efficaces, comme sur le titre éponyme, mais parfois, il peut être aussi bon de pouvoir taper du pied et secouer la tête, même sur du Black, d'autant que le travail à la double grosse caisse insuffle à l'ensemble une grande puissance ("March Of The Sylvan Beasts")…

Bref, voilà un album qui ne fait que confirmer tout le bien qu'on pensait des Niçois en 2010 ! Amateurs de Black Metal léché et inspiré, ne cherchez pas à comprendre et foncez !

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Will Of Death