Benighted
Benighted
Carnivore Sublime (2014)
genre : Brutal Death Grind
9/10
Season Of Mist


Que dire sur Benighted qui n’ait pas encore été dit ? Les Rhônalpins sont passés depuis longtemps au panthéon mondial des meilleurs groupes de brutal death grind (en témoigne leur présence régulière dans les plus grands festivals d’été) et ce n’est pas l’album précédent Asylum Cave qui nous a fait changer d’avis. Alors que ce soit clair, Benighted ne s’adresse pas à n’importe qui, tant le niveau de brutalité est ici élevé et omniprésent, l’excellence et la vélocité du batteur Kévin Foley n’y étant pas étrangères. Benighted devait juste confirmer avec cet album toujours basé sur les déséquilibres mentaux et c’est chose faite : une nouvelle fois enregistré en Allemagne au Kohlekeller Studio, le disque bénéficie d’un son puissant mettant parfaitement en exergue la folie et la rapidité des riffs ainsi que les vocaux contrastés de Julien, entre growls, cris hystériques et « gruicks »… Le groupe s’est même permis d’inviter Niklas Kvarforth de Shining sur « Spit », certainement le titre le plus malsain de l’album, et Michael Kern et sa voix de brontosaure (dixit Julien) du groupe suisse Carnal Decay sur « June And The Laconic Solstice », histoire de varier un peu plus les plaisirs. Certes, il ne sera pas évident pour tous de bien différencier les titres de cet album, brutalité oblige, sauf que les fans n’en auront rien à branler : cet album au superbe artwork est juste une tuerie sans nom ! Bravo !

Will Hien