« Oh wo ho, la la la... ». Comment un titre aussi convenu que « King Is Rising » peut-il encore de nos jours ouvrir un disque, sachant que souvent, on place en premier ce qui donne le ton général de l'album ?

Vous l'aurez compris, on nage ici en pleine « image d’épinal » du power metal germanique, vestes à patches, cheveux sales et rangers compris. L'ombre d'Iron Maiden et de Judas Priest plane au-dessus de ce disque pas foncièrement catastrophique en soi, certaines compos nous ayant tout de même fait taper du pied (finalement, c'est le but), mais le chant presque risible (« Warrior's Reign »), pas assez agressif et les riffs déjà entendus cent mille fois depuis 1980 auront eu raison de notre patience.

Bref, la scène allemande est parfois marrante, même si on ne comprend pas toujours le délire, on veut bien être gentil, mais il y a tout de même des limites…

Will Hien