SYMPHONY X

 

Un an et demi! Cela fait un an et demi que nous l’attendions ce nouvel album de Symphony X ! Revisitant les mythologies grecques et égyptiennes, le groupe donne le meilleur de sa musique au service d’un album époustouflant. Rencontre...

 

Entretien avec Michael Romeo - par Geoffrey
 
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Qu’avez vous fait depuis la sortie de Twilight in Olympus? Nous avons fait une tournée, puis nous sommes rentrés chez nous. Le problème arriva tout d’abord de notre bassiste. Pour la tournée, nous avions un bassiste de sessions, car Tom Miller, notre bassiste, était malade, ou peut-être effrayé par la scène. Et puis les mois passèrent et nous n’allions plus dans la même direction musicale, alors il est parti. Très tôt, nous avions décidé de réaliser un concept album et cela prend beaucoup de temps. Ensuite nous avons signé un nouveau contrat au Japon, ce qui nous a donné un peu plus de temps pour composer ce nouvel album qui nous le savions allait être un travail énorme.

Le sous titre de l’album est : Nouvelle Mythologie, qu’est-ce que cela signifie ? Tous les morceaux relatent une histoire. Dès le départ, nous voulions faire un concept album. La seule chose qui nous manquait était... un concept ! Un soir, nous regardions un documentaire à la télé qui parlait de mythologie et de vieilles légendes. Cela nous a beaucoup intéressé mais aussi intrigué. Nous nous sommes alors beaucoup investis, tous ensemble, et nous avons “étudié” l’Antiquité et l’Egypte ancienne, tout ce qui avait un rapport avec la mythologie. L’histoire est simple : nous avons créé un univers où le bien et le mal se combattent, avec pour toile de fond la mythologie. Un univers où évoluent différents personnages. Ca, c’est pour les textes. Pour la musique, nous voulions nous rapprocher d’une bande originale de film, ou d’un opéra. Dans l’histoire, il y a des personnages qui partent, puis reviennent. Nous avons donc tout construit comme une seule chanson. C’était beaucoup de travail mais beaucoup d’amusement aussi.

Etait-ce beaucoup plus dur que pour vos précédents albums ? ABSOLUMENT (rires) ! L’histoire devait avoir un sens et de plus, nous voulions qu’il y ait une part de vérité. Nous avons beaucoup lu de documents pour cet album, ce qui nous a permis d’écrire un storyboard cohérent. Par ailleurs, lorsque l’on compose la musique, il faut faire attention à l’histoire, car la musique doit coller au mieux. Il faut faire des différences entre les passages sombres et plus calmes.

Avez-vous changé votre façon de composer ? Pour moi, les parties instrumentales sont encore plus symphoniques... Seulement pour cet album, car nous souhaitions que l’orchestre soit aussi présent que nous. Peut-être que le prochain album sera complétement différent, qui sait (rires) !

Qu’attendez-vous de votre nouveau deal avec Metal Blade aux Etats-Unis, car c’est la première fois qu’un de vos album sera distribué sur votre terre natale ? Tout à fait. On reste très ouvert face à ce qui va se passer. Nous savons que notre style est underground là-bas. Si on se débrouille bien, tout ira pour le mieux !

Parlons de vos prestations scéniques. Jouerez-vous l’album en entier, comme Dream Theater ? Au départ, nous voulions faire ça. Mais tu sais, nous improvisons beaucoup sur scène et en y regardant bien, nous arrivons à plus de 75 minutes d’affilées. Et si on ne joue que 90 minutes, cela ne laisse pas beaucoup de place pour les anciens morceaux. Etant donné que la partie la plus importante de l’histoire se situe entre la première et la neuvième chanson, nous jouerons ces chansons, qui ne prendront que 40 minutes du show, nous laissant assez de place pour satisfaire les nouveaux comme les anciens fans.

Qu’en est-il du morceau de 25 minutes, Twilight in Olympus? Il n’a jamais vraiment existé. Nous n’avions que les parties instrumentales, sans paroles. Nous l’avons réutilisé pour ce nouvel album et il compose l’ossature du dernier morceau de l’album.