MOONSPELL

 

Butterfly effects, malgré sa qualité, n'avait pas recuilli tous les suffrage parmis les fans, reprochant au groupe une approche trop électronique. Qu'a cela ne tienne, Darkness and hope est un retour flamboyant sur la planete gothic...

 

Entretien avec Fernando Ribeiro - par Geoffrey
 
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Etait-ce difficile de composer aprés Butterfly effects ? Pas vraiment. Dans Moonspell, nous sommes tous très enthousiasmé par notre musique, dans laquelle nous mettons toutes nos idées, nos envies, nos peurs, nos rêves dans nos morceaux. Ca n'a donc pas était difficile de composer ce nouvel album, comme ça n'a pas était difficile de composer Butterfly effects Jusqu'à présent, tout est toujours parfait quand nous composons.

Pour moi, le nouvel album est le plus gothic que vous ayez jamais composé. Etait ce un choix, de revenir aux racines ? Le gothic est assez bizarre pour moonspell. On nous a identifié au mouvement dès 1996, spécialement en Allemagne, ou le mouvement gothic a fusionné avec le metal. Irreligious collé parfaitement au niveau des compos à ce mouvement. Pour Moonspell, le gothic n'est qu'un élément parmi tant d'autres qui enrichi notre musique. comme l'athmosphere, la voix grave.... Nous nous considerons beaucoup plus metal et rock. Nous ne voulons composer que des morceaux puissant et très heavy, sombre et très atmosphérique.

Etes vous allez trop loin avec Butterfly effects ? Je ne sais pas à partir de quel moment les gens pensent qu'un groupe va trop loin, ou pas assez loin d'ailleurs. Nous considérons la musique comme un art. Et l'art pour Moonspell est l'expression d'un moment de la vie. C'est pourquoi chaque album est différent, selon nos sentiments du moment. On ne se concentre que sur la musique que nous voulons faire, et pas celle que les gens attendent. De toute façon, il est très difficile de deviner les attentes de chacun. Butterfly effect est peut être allé loin, mais pas si les gens l'on compris, ou vu ce que nous voullions atteindre. Avec Darkness... Nous voulions retrouver nos marque, récupérer du terrain. Je n'ai pas peur de faire des choses que le publique ne comprend pas.

Quelle est la différence pour toi entre la pénombre et l'espoir ? Ce n'est pas si éloigner, même si de prime abord ces deux mots sont à l'opposé. Ils sont liés dans un concept, et donc indissociable. C'est une belle métaphore qui résume notre musique. Pour nous, ce n'est qu'un seul et même sentiment.

Le précédent album avait été enregistré en Angleterre, le nouveau en Finlande, pays très en vogue actuellement. Pourquoi ? D'abord parce qu'il n'est pas possible d'enregistrer chez nous, au Portugal. Les infrastructures ne sont pas adaptées. Vu les morceaux que nous avions, Helsinki et son ambiance était le bon choix, à la limite de l'Europe, avec une culture différente. Il neigeait, donc nous n'avions rien à faire si ce n'est se concentrer sur l'album.

La musique a évoluée, mais les thèmes abordés n'ont pas changés... Tout a fait, avec toujours l'influence de la poésie romantique, l'omniprésence de la mort. Très classique donc pour nous. Les blessures de notre passé se ressentent toujours, avec une vision plus mature.

Qu'attends tu de ce nouvel album ? Que les gens aime, bien sur, que nous en soyons tous très fier. Il pourait être l'album de la reconsidération pour les gens qui auraient arrêté d'écouter Moonspell, à cause de Butterfly. J'en attends donc de l'amour, de la haine. Après tant d'albums, plus rien ne me surprend.