GRAVITY KILLS

 

Gravity Kills sort enfin l'album que nous attendions depuis 6 ans. Rencontre avec Jeff.

 

Entretien avec Jeff - par Geoffrey
 
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Il y a six ans, vous avez été propulsé sur le devant de la scène grâce au succès du morceau Guilty, sur la B.O de Seven. Les choses sont-elles allées trop vite pour vous ?
Dans un certain sens, oui. Les choses sont allées trop vite pour le groupe. Pour un premier album, nous avons tourné pendant 14 mois et nous n'avons pas pu apprécier ce qui arrivé. C'était " what the fuck is going on " (rires). Nous n'avions fait aucun show en tant que Gravity Kills avant la sortie de l'album. C'était impensable mais dans un sens très enrichissant car peu de groupe accèdent aussi vite au succès.

C'est dure de garder la tête sur les épaules avec un tel succès ?
Pour moi, ce n'était pas difficile. Ce n'était pas moi personnellement, mais un groupe. Quand tu en rêve et que le succès arrive, que les gens t'apprécient, cela te dépasse. Ce n'est pas toi qu'ils apprécient, mais Gravity Kills.

Quelle est la différence pour toi entre Gravity Kills de Guilty et Gravity Kills 2002 ?
Nous sommes beaucoup plus rock, plus organique. C'est ce que je cherchais depuis longtemps, et petit à petit nous y sommes arrivés.

Ce nouvel album est-il symbolique pour vous, mis à part le nouveau contrat avec Sanctuary records ?
Il représente la persévérance et la ténacité. Quand nous avons quitté notre ancien label, nous faisions de la musique que personne ne voulais. Ce disque représente une victoire sur notre déprime. Etre créatif est difficile quand tant de problèmes personnels arrivent. Nous avons vaincu toutes les choses négatives qui sont arrivées sur le groupe en enregistrant Superstarved…

Avez vous pensez à splitter à un moment ?
Oui, en studio nous nous sommes souvent demandés si nous allions revenir en tant que groupe le lendemain. Nous nous écartions petit à petit chacun des autres. C'est cet album qui nous a ressoudé.

Et nous y voilà, avec un putain d'album…
Merci, c'est le genre de compliment qui nous donne envie de faire de la musique…

Les thèmes de morceaux sont donc très personnels ?
Oui, comme love, sex and money, qui parle de toute cette période d'euphorie dont nous parlions tout à l'heure. Quand aux autres, ils décrivent toute cette errance que nous avons eu, jusqu'au retour de l'unité dans le groupe.