DEMENTOR est un groupe slovaque, le seul à avoir du succès. On comprend pourquoi, même si ses précédentes productions ne lui ont pas permis d’atteindre un niveau supérieur sur la scène internationale, la faute à un son limité en terme de production. Sachez que la donne va changer, parce que le groupe vient de sortir une tuerie de brutal death inspiré chez Osmose Productions, intitulée God Defamer, qui a cette fois-ci bénéficié des services d’Andy Classen, responsable entre autres du son de Krisiun ou de Dew Scented ! René, le leader charismatique du groupe, a bien voulu nous en dire (beaucoup !) plus…

 

Entretien avec René (guitares et voix) - par Will Of Death
 
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Salut René ! C’est Will, du webzine français Noiseweb. Je me suis chargé de la chronique de votre dernier album et j’y ai mis la note de 9/10. Pour moi, c’est un des meilleurs albums de death de l’année pour l’instant !
Hey, merci pour ton support. J’utiliserai la traduction pour notre site, quand ma nonchalance me permettra de le faire (rires) !

Ok, première question classique : peux-tu présenter rapidement le groupe, son histoire ainsi que les membres actuels, pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas très bien ?
Parler de l’histoire du groupe pourrait prendre des pages mais je vais essayer de faire court. J’ai rejoint le groupe en 1991, juste pour la préparation de l’enregistrement de la 1ère démo. Elle fut mise sur bandes en 1992, et s’appelait « The Extinction Of Christianity ». La suite fut mise sur bandes aussi sous forme de démo, et s’appelait « Morbid Infection ». Elle était interprétée par un nouveau vocaliste, qui apporta une nouvelle forme de brutalité à DEMENTOR. Ces deux démos sont de bonnes représentations du DEMENTOR de cette époque et ont bénéficié d’un son correct, même si elles ont été faites sur un 4 pistes ! Sur la base de ces deux démos, nous avons obtenu un bon contrat avec un jeune label slovaque, I.S.P. Le premier bébé de cette collaboration fut le mini CD « The Church Dies », édité en 1994. Beaucoup de gens, comme Bruno d’HYPNOS, l’ont beaucoup aimé et le considèrent encore aujourd’hui comme la meilleure production de DEMENTOR. Le premier véritable CD du groupe, intitulé ” Kill The Thought On Christ “, sortit chez I.S.P. en 1997. C’était la première fois que je passais derrière le micro, parce que notre chanteur nous avait quittés En 1999, nous avons enregistré un album très rapide et sauvage pour le label espagnol Qabalah Productions, intitulé « The Art Of Blasphemy ». Une période chanceuse s’ouvrit alors à nous, puisque nous avons signé pour Osmose productions, un contrat pour deux albums. Le premier de ceux-là sortit sous le titre de « Enslave The Weak » en 2001. Malheureusement, le son de l’album était assez loin de ce que nous et le label avions espéré ! Le mixage très mal fait de cet album a poussé Osmose Prod. à nous interdire à l’avenir d’enregistrer un autre album en Slovaquie ! Le choix fut fait et nous décidâmes de nous diriger vers un grand studio, le Stage One, en Allemagne, pour enregistrer ce quatrième album, sous la direction d’Andy Classen (Krisiun, etc…). « God Defamer » est donc sorti début mai après un petit retard, et représentes vraiment ce que nous avons fait de mieux jusqu’à maintenant. Le line-up actuel consiste en : Rasto Schmogner (guitares), Rasto Petrovic (batterie) and Marian Sopko (basse), qui est le plus jeune d’entre nous. Il nous a rejoints après l’enregistrement de “God Defamer”.


Marian Sopko vient de où ? Et pourquoi avez-vous dû encore une fois faire changer le line-up ?
Nous avons eu de la misère à trouver un 4ème membre après que le line up ayant participé à l’enregistrement d’ « Enslave The Weak » ait splitté. Rasto Schmogner, qui arriva chez DEMENTOR de son groupe Acoasma, où il jouait de la guitare, commença à jouer de la basse pour nous. Ca signifiait qu’il nous fallait trouver un second guitariste pour compléter le line up. Nous avions plus besoin d’un 2nd guitariste, plutôt que d’un bassiste, pour mieux nous exprimer en live, mais tous les mecs que nous avons essayés jouaient moins bien que Rasto S., donc nous avons décidé qu’il reviendrait aux guitares. Longtemps, nous n’avons pas pu trouver d’autre membre en accord avec notre musique et nos personnalités. Par conséquent, nous sommes entrés en studio à trois. Finalement, nous avons réussi à dégoter un jeune mec, Marian Sopko, pour la basse, alors que son boulot avant dans son groupe était d’être guitariste aussi. Je suis bien content de l’avoir avec nous parce qu’il est très impliqué et me décharge d’une partie de ce que j’ai toujours fait par moi-même par le passé. J’espère que ce line up tiendra longtemps sous cette forme.

Peux-tu décrire votre style, en général ?
Je dirais que c’est du « Blasphemous death metal ». je veux dire, le mot Blasphemy est important pour décrire notre musique parce que nous sommes dans ce trip depuis la première démo jusqu’à maintenant.

Il semble que les chroniques de « God Defamer » soient très bonnes. Je pense que ça doit te faire bien plaisir…
Oui, bien sûr ! C’est toujours plaisant de lire et d’entendre que les gens apprécient ce que l’on crée. C’est vrai que là, il n’y a que des réactions positives pour cet album et j’espère que ça va continuer comme ça. Tu sais, nous jouons principalement de la musique pour les gens et ça n’aurait aucun sens si personne n’appréciait notre travail.

Selon toi, penses-tu que DEMENTOR, avec God Defamer, a enfin atteint une certaine forme de maturité qui vous faisait défaut sur vos précédentes réalisations ? Quelles sont les principales évolutions entre Enslave The Weak et God Defamer, par exemple ?
Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi. Je pense que nous avons le même niveau de maturité musicale depuis The Art Of Blasphemy (1999). Je suis sûr que les précédentes réalisations du groupe auraient été bien meilleures si nous avions été capables d’utiliser les services de gens comme Andy Classen ou Peter Tägtgren, dans des studio comme le Stage One, plus tôt ! Avec « The Art Of Blasphemy », nous n’avons pas eu cette possibilité : nous avions dû choisir un studio en relation avec nos possibilités financières du moment puisque nous avons tout payé de notre poche. Par conséquent, nous avions choisi le studio Pro Art, qui est bien équipé et proche de chez nous. Notre erreur majeure a été de retourner là pour enregistrer « Enslave The Weak ». Nous avions alors demandé à Osmose de nous payer le studio en croyant que nous allions pouvoir avoir un bon son cette fois-ci dans le studio Pro Art, puisque nous allions pouvoir y rester plus longtemps. Ce ne fut pas le cas ; je suis donc content que cette fois-ci, Osmose nous ait offert une nouvelle chance et que nous soyons arrivés à ce super résultat au Stage One. Je pense donc qu’il n’y a pas une grande différence de maturité au niveau musical dans la manière dont nous composons nos titres par exemple. Nous voulions juste cette fois-ci être très rapides, sans compromis, sans ces parties lentes présentes sur Enslave The Weak. Je pense que nous avons fait le bon choix. Nous avions bien compris que cet enregistrement était une des dernières chances pour nous de percer, si ce n’est la dernière ! Par conséquent, nous avons fait du mieux que nous avons pu…

Finalement, vous avez un super son sur cet album ! Comment êtes-vous entrés en relation avec Andy Classen et pourquoi l’avez-vous choisi, lui et pas un autre ?
Après l’échec au niveau de la production d’Enslave The Weak, comme je te l’ai dit, Osmose a décidé que nous n’enregistrerions plus jamais d’album en Slovaquie. Ils nous ont proposé d’aller enregisttrer en Pologne, où il y a de très bons studios pour le death metal, au Stage One ou dans un studio en France (dont je ne me souviens plus le nom mais je sais que leurs productions ont un super son… Ndlr : Le LB Lab ou le Drudenhaus Studios ?). Mais comme je suis fan du son de l’album de KRISIUN, « Conquerors of Armageddon », je n’ai pas hésité très longtemps. J’ai poussé Osmose à planifier une date d’enregistrement au Stage One pour nous. Initialement, Osmose voulait que nous restions en studio trois semaines, mais nous avons réussi à tout faire en deux semaines. Décider entre le Stage One et un autre studio ne fut pas un dilemme pour moi. Pour nous, c’était comme une dernière chance de pouvoir démontrer nos qualités. Par conséquent, nous ne pouvions pas refuser l’offre et risquer de perdre cette chance en allant dans un studio que nous ne connaissions pas. Tu sais, je pense que si nous nous étions encore plantés, c’en était fini pour nous. Je dois dire que la réalité au Stage One a dépassé tout ce que nous espérions. D’accord, ce ne fut pas aussi confortable que ce que peut l’être le Pro Art, puisque plus éloigné de nos maisons, ne nous donnant pas la possibilité de dormir chaque nuit dans un bon lit (rires). Nous avons dû aussi nous organiser dans nos boulots respectifs afin que personne ne manque les enregistrements. Au Stage One, nous avons tous dû dormir dans une petite pièce mais nous n’avons rien à regretter. Andy Classen est juste un très bon producteur et son équipement est parfaitement adapté pour enregistrer des albums de métal, pas seulement pour le death metal, mais aussi pour le thrash par exemple. Dans le studio,n il nous a fait écouter le nouveau Dew Scented et franchement, c’est vraiment comme ça que doit sonner un groupe de modern thrash metal ! La puissance qui sort des haut-parleurs du studio est aussi tout bonnement hallucinante ! Au final, nous n’avons pas été obligés de rester en studio jusqu’à la fin, puisque nous avons laissé à Andy la responsabilité et la liberté pour terminer l’album. Il a fait ça de façon merveilleuse, en ajoutant de superbes effets sur les voix, ce qui enrichit passablement la musique. Nous sommes vraiment fiers d’être allés là-bas et nous espérons qu’il en est de même pour Andy, à la lecture des chroniques de God Defamer.


Comment s’est passé le processus d’enregistrement ?
Andy utilise le même processus que nous, à savoir qu’il enregistre d’abord les batteries avec une piste guitare témoin. Ensuite, viennent les guitares, la basse, les leads et les vocaux. Pour finir, nous travaillons sur les effets à mettre pour rafraîchir le son et le mix final. Ca s’est fait très simplement. Je pense qu’Andy est un grand professionnel et nous avons aussi cherché à être les plus pros possibles pour l’aider du mieux que nous pouvions.

Parlons maintenant des sujets abordés sur God Defamer. Votre anti-chrétienté est plus que jamais omniprésente dans les paroles… C’est toujours la seule chose que vous développez dans votre musique ?
Nous utilisons ce thème depuis les débuts de DEMENTOR ! Certains de nos albums précédents ont pu aborder d’autres sujets, mais God Deafamer est rempli de ce thème. Ce n’est pas comme une histoire pour un concept album, les idées sont similaires les unes par rapport aux autres dans les chansons. Nous essayons de développer ce thème aussi loin que nous pouvons. Mais c’est difficile de parler toujours de la même chose. C’est pourquoi nous faisons appel à des gens extérieurs : cette fois, les mecs de chez Alberta´s Necrocult m’ont bien aidé. C’est très bien, parce que comme ça, les idées de plusieurs personnes se rencontrent et se complètent en une forte entité. Au final, je pense que nous avons apporté de nouvelles idées dans un thème maintes fois répété.

D’où vous vient cette haine de la Chrétienté ? Est-ce que l’Eglise est puissante en Slovaquie ?
Nous sommes profondément convaincus que la Chrétienté est une sorte d’organisation criminelle qui abuse des gens dans le but de tout contrôler. Je ne peux pas comprendre comment des gens peuvent suivre ça aveuglément. Je ne pense pas que c’est un problème slovaque, mais que c’est partout pareil. Il y a tant de fanatiques que ça en devient dangereux. Nous pensons en général qu’aucune religion n’est nécessaire pour que les gens puissent savoir ce qui est bien ou mal. Les religions ne sont que des collections de règles morales qui sont issues de légendes autour de de la Révélation, de résurrections, de puissants guerriers, etc… Est-ce que la religion est juste là pour faire craindre aux gens qu’il y a une force supérieure au-dessus d’eux ? Il y a tant de preuves que cette merde n’existe que pour aider quelques personnes d’obtenir des possessions, du pouvoir, des propriétés et un haut niveau de contrôle. Nous sommes contre toutes ces religions militantes comme le Christianisme ou l’Islam, un autre ramassis d’ordures…

Sur cet album, pour moi, tout est plus intense… Combien de temps cet album vous a-t-il pris, comment se sont passées vos répétitions ? Quel fut le rôle de chacun dans la composition ?
Après que le line up se soit stabilisé, nous avons pu nous focaliser sur l’écriture des chansons. Les rôles ont été bien divisés… J’en avais un peu marre de tout écrire, mais Rasto S. a vite saisi sa chance et a rapidement proposé 6 bonnes chansons. Habituellement, c’est le guitariste qui apporte la structure des morceaux et nous pensons alors aux parties de batterie. Pour God Deafamer, ce fut facile, pour les batteries : nous avons juste décidé d’être rapides, encore et encore… le choix des tempos a été vite fait (rires ?) ! Si nous oublions la merde qui a suivi le split du line up d’Enslave The Weak, disons que cet album nous a pris 10 mois pour être finalisé.


Certains des journalistes qui vous ont interviewés par le passé, ont comparé votre musique à celle de Morbid Angel. Pour moi, ce serait un honneur, mais êtes-vous ennuyé par cela ? parce que pour moi, sur God Defamer, les riffs sont beaucoup plus personnels mais les solos sont quand même très proches de ce que peut faire Trey Azaghtoth avec Morbid Angel… Que réponds-tu à ça ?
Pour moi aussi, c’est juste un honneur d’être comparé à MA, même si des gens coparent nos solos à ceux de Trey A. J’apprécie personnellement tes mots mais sache que j’ai encore à pratiquer plus durement la guitare pour espérer pouvoir m’approcher un jour de leur niveau de maturité. Généralement, ça ne me fait rien si on nous compare à d’autres groupes. Je ne peux pas réfuter nos influences par rapport à MA : ils sont le meilleur groupe de death metal au monde pour beaucoup. Tous les membres de DEMENTOR apprécient ce groupe. Quant à moi, je ne juge jamais un groupe par rapport à un autre : l’originalité n’est pas le plus important pour moi et n’est pas forcément la clé du succès. J’ai déjà entendu des groupes très originaux et c’était pourri. Au contraire, il y a des groupes aux influences évidentes qui ont du succès et sont appréciés. Pour en revenir à ces comparaisons de DEMENTOR avec Morbid Angel, je m’en fous et ça ne me dérange pas d’expliquer les choses encore et toujours.

Quels sont les autres groupes que tu apprécies en ce moment ?
J’aime quelques groupes récents mais généralement, je préfère écouter les groupes garants du style comme Morbid Angel, Vader, Deicide, Behemoth, Hate, Krisiun, Hate Eternal ou Luciferion. A côté de ça, j’aime bien aussi Stratovarius, Hammerfall ou Iron Maiden.

Je me rappelle, à la lecture d’anciennes interviews de toi, que tu déplorais dans les années 2000/2001, que la scène death metal slovaque était trop petite et que tu espérais que DEMENTOR allait pouvoir ouvrir des routes pour d’autres groupes brutaux. Est-ce que cette situation a évolué ces quatre dernières années ?
Non. Il n’y a que deux groupes slovaques signés sur un label étranger. Je pense que DEMENTOR est le groupe slovaque qui a le plus de succès alors que nous ne sommes pas un grand nom de la scène internationale. Par chance, les choses s’améliorent pour nous mais nous ne sommes pas en mesure d’aider les autres. Peut-être que tout cela est dû à un manque de connaissance des qualités des groupes slovaques de la part des labels mais aussi de la part des groupes eux-mêmes, qui sont incapables de se faire mieux connaître. Ce n’est pas juste une question de chance, il y a un énorme travail derrière !

Penses-tu que l’entrée de la Slovaquie dans le Marché Commun va changer beaucoup de choses pour ton pays et que ça peut avoir un impact sur la scène métal aussi ?
Pour les musiciens, le meilleur aspect des choses, c’est qu’on va pouvoir voyager plus librement en Europe. Il y a un impact économique sur notre pays, ce qui va forcer les gens qui travaillent dans le commerce à revoir leurs stratégies. De même, les lois de notre pays vont devoir être aménagées pour que nous puissions vraiment faire partie de cette Communauté. Mais pour la plupart des gens, cette entrée dans l’UE signifie une dégradation de leur condition sociale et les politiciens promettent un tas de trucs mais ne font rien…

Bienvenu au club, René ! T’es bien entré dans l’UE !
Ouais, ben, on verra bien…

Revenons à vous. Je dois dire que je rêve de vous voir en live pour défendre votre album. J’ai vu que vous alliez ouvrir pour Suffocation sur leur tournée européenne. Je suppose que quand vous avez appris la bonne nouvelle, vous avez dû être fous !
Je pense qu’une telle tournée est la meilleure possibilité pour nous de promouvoir God Defamer et aussi atteindre les bonnes personnes. Nous allons supporter un grand groupe avec aussi d’autres très bons groupes (Disgorge et Incision). Que pouvons-nous demander de plus ? J’espère que nous satisferons tous les gens impliqués par ce projet : Osmose, pour avoir financé cette tournée, les fans, les critiques, etc… DEMENTOR essaie toujours de laisser une bonne impression aux fans présents : j’espère que nous ne décevrons pas les gens venus pour entendre du bon death metal ! J’espère aussi pouvoir te voir !

Oui, mais malheureusement, vous ne serez pas au Graspop, seul Suffocation y joue et je ne peux pas aller à Paris vous voir. Y a-t-il une autre tournée prévue plus tard ?
Je ne pense pas, non. Mais on éclaircira la chose après cette tournée avec Suffocation. Ca dépend en grande partie d’Osmose qui finance ces activités ! Nous devons aussi nous accorder entre nos activités musicales, nos métiers et nos familles… Malgré le fait que nous adorons la musique, nous vieillissons et nous devenons de plus en plus responsables. Nous ne pouvons pas faire tout tourner autour de DEMENTOR même si nous faisons de notre mieux pour promouvoir le groupe.

Quelle importance donnez-vous à la scène ? Peux-tu décrire un concert typique de DEMENTOR ?
Nous avons toujours essayé de jouer le plus intensément possible, en laissant toutes nos forces sur scène. Pour moi, il est aussi important de scotcher les fans musicalement et visuellement. Dans le passé, je passais mon temps à headbanguer du début à la fin, mais depuis que je me suis coupé les cheveux (pour un meilleur boulot), je ne peux plus. Ca ne m’empêche pas de donner le meilleur de moi-même.

Ok, je te remercie pour tes réponses et ta patience. J’espère que cette interview permettra à nos lecteurs de mieux vous connaître… Un dernier mot ?
Merci à toi aussi. Je pense que nous avons fait le tour. J’espère pouvoir rencontrer un max de fans français durant notre tournée avec Suffocation. Jetez un œil sur God Defamer et continuez le Blasphème !!!

PS : Retrouvez la chronique de God Defamer dans la partie Chroniques du site !