Il y a des groupes, comme ça, qui font partie de l'histoire du death metal. Unleashed fait partie de ces groupes là, et revient avec un nouvel album enfin au niveau de ses meilleures productions…

 

Entretien avec Johnny - par Geoffrey
 
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Que c’est il passé depuis Hell unleashed ?
Pas grand chose. Nous nous sommes mis tout de suite à écrire de nouvelles chansons, cela a pris un an et demi. Après ça, nous avions 30 ou 40 morceaux parmis lesquels nous devions choisir ceux pour ce nouvel album. C’est comme ça que nous avons toujours travaillé, en choisissant à chaque fois les meilleurs. Et puis nous sommes allés en studio pour enregistrer ce Sworn Allégiance. Et tout s’est bien passé. Je pense que la production est meilleure que sur l’album précédent et cela sonne comme nous le voulions au départ.

Comment a été la réaction des fans lors de votre retour avec Hell Unleashed, après 5 ans d’absence ?
Très bien, ils savaient qu'il n'y avait pas vraiment eu de splitt du groupe. Nous sommes en place depuis 1989, nous avons beaucoup tourné, nous avons sorti quelque chose presque tous les ans. C'était donc naturel de s'arrêter un peu pour souffler. Cette pause aurait pu être plus courte, mais nous en avions vraiment besoin. La réponse des fans a été très bonne lors des différents festivals que nous avons pu faire. Les gens que nous avions rencontré 10 ans plus tôt étaient toujours là (rire). C'est incroyable.



Avais tu peur de cette réaction des fans ?
Pas vraiment peur, car nous gardions le contact avec les fans par internet. On a toujours eu une base de fan très forte et qui nous a toujours encouragé. Mais on ne sait jamais (rire).

Ce nouvel album est clairement votre meilleur depuis Victory et le cultissime Where no life dwells…
Ça fait toujours plaisir à entendre (rire). Je ne sais pas si tu as remarqué, mais à chaque fois que l’on demande à un musicien ce qu’il pense de son nouvel album, c’est toujours son meilleur (rire). Alors bien sur je suis très fier de cet album. S’il fallait analyser, je dirais que les chansons sont plus fortes qu’avant et la production est la meilleur que nous n'ayons jamais eu. Le son n’est pas plus professionnel, mais plus gras qu’avant, et garde la brutalité de toujours, propre à notre musique. On a beaucoup travaillé sur ce son.

Quels étaient tes objectifs en t’attelant à l’écriture de ce nouveau disque ?
Simplement de faire un autre bon disque. Cela fait 15 ans que nous existons, et donc nous n’avons plus de but bien particulier. C’est une vie de dévouement. On joue dans unleashed parce que nous aimons le death metal. C’est naturel pour nous de faire des disques, c’est ce que nous faisons depuis toujours.


De quoi parlent ces nouveaux morceaux ?
De beaucoup de sujets. Dans tous les albums d’unleashed, comme dans celui là, il y a deux ou trois morceaux qui parlent de viking, des morceaux sur l’antéchrist, et des morceaux très très agressifs (rire)…

« I only fuck the dead » (rire)…
(rire), celle là est un peu particulière (rire). Nous avons aussi des morceaux metal heads, dédies à nos fans. C’est assez varié je pense.


Tu as été un témoin privilégié de l’évolution du death metal, comment vois tu cette scène maintenant ?
Elle a commencé underground au début des années 90’. Et puis beaucoup de groupes ont été signé, et il y a eu un boom. Cela était nouveau pour tout le monde. Et puis au milieu des années 90’, jusqu’en 97 tout a pris une dimension disproportionnée…

…C’est pour ça que vous avez pris un break ?
Pas seulement. Nous, nous avions beaucoup tourné, nous avions besoin de nous reposer. Et pour jouer, il fallait avoir encore de la colère, que nous n’avions plus. Le death metal est une musique jouant sur les sentiments. Bref, la scène devenait trop grosse. Mais maintenant, les gens écoute de plus en plus de death, ce qui est bon pour la scène. Mais je suis content que les gens fassent un peu plus attention à ce qu’ils écoutent.