ça
fait un bail que vous n’avez pas joué au Dynamo,
non ? Ca fait quoi de se retrouver à nouveau ici,
même si le temps est pourri aujourd’hui ?
John
Tardy (grunts) : 14 ans maintenant ! C’est dingue. Mais
ça fait toujours plaisir, on va juste essayer de ne pas
chopper la crève. Mais ça a toujours
été une bonne occasion pour nous de jouer ici et
on a toujours donné de bons concerts. En plus, on a plein de
bons potes ici, donc c’est cool.
Ok, mais le Dynamo est vraiment très différent
maintenant, ça n’a plus rien à voir !
JT :
Oh, tu sais, on a joué devant plus de 30.000 personnes quand
c’était à Eindhoven, en 1991. Mais ce
festival est toujours bien cool, même s’il est
beaucoup plus petit maintenant.
Quelles sont les différences quand vous jouez live sur un
festival comme celui-là, par rapport à une salle
où vous êtes en tête d’affiche
? Parce que tout le monde n’est pas venu pour vous
aujourd’hui…
Frank
Watkins (basse) : Moi, j’aime bien. C’est une bonne
chance pour nous de parler et de voir des gens qui ne sont pas des fans
d’Obituary. En fait, c’est un très bon
moyen de toucher des gens qui ne se seraient jamais
déplacés pour nous autrement. Peut-être
qu’après, ils vont continuer à nous
suivre. Je pense que c’est vraiment très bon pour
nous.
JT : Je pense que les mecs qui sont des gros fans d’ANTHRAX
(qui joue ici en tête d’affiche
aujourd’hui) n’ont certainement jamais trop
écouté Obituary mais sont susceptibles de nous
apprécier parce que c’est aussi très
heavy, très métal. Je ne crois pas,
j’en suis sûr (rires) !
L’année dernière, vous avez
organisé vous-mêmes cette tournée
européenne. Tu peux nous en parler un peu ?
JT :
Ouais, on a fait ça en contactant nous-mêmes les
promoteurs locaux. Et un gars de Bruchstein Tours Organisation a
accepté de nous aider…
FW : Tu sais, quand on était jeunes, on aurait bien
été incapables d’organiser une telle
tournée. On nous proposait une tournée et on
disait : yeah, yeah, ok, ok… sans regarder aux
détails correctement. Maintenant, nous avons une structure
autour de nous, un peu plus petite, recentrée, et
on peut tout contrôler.
C’est la raison pour laquelle par exemple, vous
gérez vous-mêmes tout le merchandising ?
JT :
Oui, on a pris les choses en main, sur le site par exemple...
FW : Maintenant, on a une agence de booking, un manager, des avocats,
enfin tout ce qui nous fait être plus efficace et au courant
de tout ce qui se passe, bien plus qu’avant. Avant, on
croyait pouvoir tout faire nous-mêmes et en
réalité, on ne faisait rien de bon et
c’est ce qui nous a plombés à une
époque.
Et comment ça a été possible
d’organiser une telle tournée ?
JT :
En fait, ça a été très
simple. On a reçu beaucoup d’offres et
d’opportunités et c’est surtout celle de
Bruchstein qui a retenu notre attention. On a beaucoup
communiqué par mail et téléphone, nous
mettant d’accord sur l’organisation et exactement
sur ce dont nous avions besoin. Et ça a
été un succès, excellent, no problem !
On a très peu dépensé
d’argent au départ et ça nous a
définitivement remis sur les rails par la suite.
Cette tournée a été un
succès, ok, mais était-elle vraiment
nécessaire pour montrer que vous étiez de retour ?
JT :
Ouais ! Mais en même temps, ce n’est pas tout
à fait ça : certaines personnes ne croyaient pas
que notre retour était possible sous ce line up. Les gens se
posaient des questions, la maison de disque aussi d’ailleurs.
Après avoir fait cette tournée, tout le monde
s’est tu et a vu qu’il n’y avait pas de
problèmes entre nous.
Une chose est sûre, c’est que vous êtes
très proches des fans, puisque vous répondez
directement à leurs questions sur votre message board, vous
êtes mêmes allés
jusqu’à installer une webcam dans votre studio de
répète chez John… C’est une
démarche originale pour un groupe de votre importance, non ?
JT :
Je pense que c’est cool. Tu sais, on est des fans
nous-mêmes d’autres groupes et on sait
très bien que les gens apprécient ce genre de
choses. Si un groupe comme SLAYER avait fait ce genre de choses
à l’époque, voilà quelque
chose que j’aurais apprécié en tant que
fan du groupe. C’est comme ces réponses aux mails
: n’importe qui peut m’envoyer un mail, je fais de
mon mieux pour pouvoir y répondre et contenter ceux qui nous
écrivent.
FW : Heureusement, ce n’est pas encore devenu la folie,
quelque chose d’impossible à gérer. On
n’est pas encore devenu dingues avec ça…
JT : Ouais, enfin, on voit que ce n’est pas toi qui passes
ton temps à tapoter ton clavier (rires) !
Ouais, Frank, un peu de compassion ! C’est un truc de fou
pour John (rires) !
JT :
Oui, ça me prend plusieurs heures par jour…
C’est la rançon de la gloire, ça !
Sinon, changeons de sujet : le mois dernier, vous avez joué
avec SLIPKNOT aux USA, en tant qu’invités. Un
groupe comme le vôtre est encore obligé de jouer
à peine une demi-heure devant les fans d’un autre
groupe pour se faire mieux connaître aux Etats-Unis ? Ca peut
paraître bizarre vu d’ici…
JT :
Oh, ce n’est pas vraiment comme cela qu’on voit les
choses, bien qu’il y ait une part de
vérité là-dedans. Les mecs de Slipknot
sont des bons potes, se sont retrouvés avec un groupe en
moins à l’affiche ce jour-là et on
avait là l’occasion de jouer devant un large
public, en une seule soirée, bien que les gens ne sont pas
venus pour nous voir spécialement. Une bonne occasion de
mieux se faire connaître en effet, un peu comme
aujourd’hui…
FW : Des jeunes fans de Slipknot avec leurs t-shirts du groupe sont
venus me voir après le show pour me dire des trucs comme :
« je ne peux pas croire que je ne vous avais jamais entendu
auparavant, que je ne connaissais pas votre groupe, vous êtes
trop puissants ! ». Tu sais, pour ce genre de kids,
quand nous avons fait notre dernière tournée aux
USA en 1997, ils devaient avoir 8 ou 10 ans… Maintenant, ils
en ont à peu près 18. Ce sont les kids parfaits
à conquérir, ceux qui vont devenir notre future
fan-base, en plus de l’ancienne comme toi. A chaque fois
qu’on aura l’opportunité et la chance de
jouer devant un nouveau public potentiel, que ce soit pour 20 minutes
ou une heure, nous essaierons de le faire. Plus de monde nous verra,
mieux ce sera.
J’ai lu sur votre site que c’était
d’ailleurs votre plus gros show aux USA, depuis les
débuts du groupe ?
JT :
Je ne sais pas si nous n’avons pas déjà
joué devant autant de monde….
FW : En fait, c’est plus en terme de taille de la
salle…
JT : Ca nous est déjà arrivé de jouer
devant plus de 6.000 personnes, dans des arènes de
basket-ball, tu vois, ce genre de salles.
FW : En fait, là, c’était la taille de
la salle qui était impressionnante, un truc de fou, sans fin
(rires) !
Quel est dans ce sens, à votre avis, le statut du groupe en
Europe ?
FW :
Nous sommes le groupe le plus heavy de la planète (rires)
!!! Personne ne nous arrive à la cheville (NdW : il
déconne là, bien sûr, mais prend quand
même un air sérieux...). Tu verras ça
avec le nouvel album.
JT : Le problème est que ça fait
bientôt 10 ans que nous n’avions pas
été présents sur la scène
Metal. Nous devons reconquérir pas mal de bastions en fait.
Si on fait le compte des albums vendus ici en Europe depuis les
débuts du groupe, en une décade, nous avons un
score tout à fait acceptable. Nous verrons bien quel est le
nouveau statut du groupe en comparant ces ventes avec celles du nouvel
album.
FW : De toute façon, sachez-le, « The Kings are
back (rires) !!!
Tiens, une question un peu plus franchouillarde : est-ce que la France
est un pays où vous avez vendu pas mal d’albums ou
pas par le passé ?
JT :
Ouais, on a vendu pas mal chez vous…
FW : Oui, en effet. On ne connaît pas le nombre exact de
ventes, faudrait plutôt demander ça à
Roadrunner, mais ce que je sais, c’est que les shows
qu’on a donnés chez toi ont toujours bien
marché et les gens sont souvent devenus assez dingues. Nous
aimons vraiment jouer chez vous. JT : On va pouvoir mieux juger des
ventes du nouvel album chez vous, parce que nous avons
demandé à Roadrunner de nous communiquer plus
précisément les résultats dans chaque
pays cette fois-ci.
Je dois quand même vous signaler que des groupes comme
CANIBAL CORPSE ou MORBID ANGEL sont très
respectés en France, parce qu’ils ont toujours
joué dans beaucoup de villes françaises sur leurs
tournées. Est-ce que vous avez l’intention de
faire ça aussi ?
JT :
Il est difficile pour nous d’aller partout parce que nous
avons beaucoup d’endroits à couvrir. On doit donc
souvent se concentrer sur les plus grandes salles, les plus grandes
villes de chaque pays. Mais évidemment, on va essayer de
jouer dans plus de villes, enfin, c’est un souhait.
Cool… Parlons maintenant du nouvel album, si vous voulez
bien. Voici une question qui vous a été
posée sur votre forum français sur Noiseweb, par
Christophe, chanteur/guitariste du groupe Scarvenger : pouvez-vous nous
assurer que l’album sera simplement nommé
« Obituary » ?
JT :
(après un silence…). Je pense ouais (rires). (NdW
: à ce moment-là, je vois très bien
qu’il y a un problème et que John est
embêté. J’apprends donc 2 jours plus
tard que Roadrunner a renommé finalement le nouvel album
« Frozen In Time », info qui n’a toujours
pas été confirmée directement par le
groupe sur son site jusqu’ici…Alors, qui croire ?)
Pourquoi ce choix, au départ ? Parce que si on prend ce mot
au sens strict du terme (« Obituary » signifiant
« nécrologie »), cet album risque-t-il
d’être votre dernier ?
JT :
Tu sais, on aurait pu dire la même chose avec des titres
comme « The End Complete » ou « World
Demise »…
FW : …ou encore « Back From The Dead » !
JT : En fait, quand on a écouté les titres
terminés, et qu’on a regardé les titres
des morceaux, on a cherché des idées et
finalement, on en est arrivés à la conclusion que
c’était simplement du “pure
fuckin’ Obituary”.
FW : Pour nous, il est apparu que c’était le
meilleur titre possible. Mais bon, qui sait, ça peut
peut-être encore changer… (NdW : tu
m’étonnes…)
Que peut-on espérer au niveau de la pochette ?
Plutôt dans l’esprit de « Cause Of Death
» ou « The End Complete », sachant que
c’est Andreas Marshall qui va s’en charger
à nouveau (suite de la question de Christophe, de
Scarvenger) ?
JT :
Oui, effectivement, c’est Andreas à nouveau. Nous
lui avons donné plusieurs idées, qu’il
a approfondies et il nous a proposé plusieurs dessins. On en
a retenu un sur lequel il doit encore apporter quelques modifications.
Il faut aussi que ce soit en adéquation avec le
merchandising qu’on va faire, que ce soit
réalisable et évolutif, tu vois.
FW : Ca va vraiment être un truc de fou, vous
verrez…
Le processus d’enregistrement, de mix et de mastering a
été vraiment rapide. Un mois, quelque chose comme
ça… Tous les titres étaient donc
prêts avant que vous n’entriez en studio ?
JT :
C’est la raison pour laquelle ça a
été rapide. Nous avons beaucoup jammé
ensemble, pour apprendre les titres. De l’écriture
à maintenant, ça a été
rapide, c’est vrai. C’est facile pour nous
maintenant : on s’assoit, on joue les titres et
c’est parti tous ensemble.
Pourquoi au départ faites-vous le choix de bosser avec Mark
Prator, et au moment du mix et du mastering, vous retournez aux
Morrisound Studios pour bosser à nouveau avec Scott Burns ?
Un album d’OBITUARY ne peut-il définitivement pas
être fait sans Scott B. ?
JT :
C’est très simple, Scott Burns est un
très bon ami et Mark Prator aussi, depuis « Slowly
We Rot ». Au long des années, on a
continué de faire des démos avec lui. Quand cette
fois-ci, on a commencé les démos, il
était dans le coin. On lui a dit : qu’est-ce que
t’en penses ? Et évidemment, il a vite
capté l’atmosphère des titres puisque
c’est un ami. Voilà, c’est aussi simple
que ça… Pour Scott, c’est la
même chose…
Comment décririez-vous justement
l’atmosphère des nouveaux titres,
comparés à ce que vous avez
déjà fait ?
FW :
Ahh, du heavy, du heavy, du super heavy !
JT : Des titres auraient pu se trouver sur « The End Complete
», c’est très heavy mais en
même temps un peu différent. Tu sais, en
même temps, nous avons créé un style et
je nous vois mal en changer maintenant. Il y a des titres
très rapides aussi pour nous, un condensé de tout
ce que nous avons fait de mieux est sur cet album.
Quelles seront les prochaines étapes pour Obituary, une fois
que l’album sera sorti en juillet ? Des tournées,
un DVD ?
JT :
Sure ! C’est vraiment un des gros trucs auquel nous allons
nous atteler. Quand l’album sera sorti, entre les
tournées, on va regarder toutes les bandes qu’on
a, des vieilles bandes aux plus récentes et on va
préparer ce DVD que tout le monde nous réclame.
Bon, allez, un petit scoop pour le mec qui fait tourner votre Forum
francophone (rires) ? On connaît déjà
« Insane » et « Mindset
»… Quelques noms de titres
supplémentaires ? (NdW : bon, depuis, les titres ont
été annoncés dans la presse, donc mon
scoop tombe à l’eau, mais quand même,
ça aurait pu être beau… lol)
FW :
John, qu’est-ce que t’en penses ? Allez, ouais,
mais c’est bien parce que c’est toi. Tu peux noter
des titres comme « Low Jack », « Redneck
Stomp », « Slow Death », « On
The Floor », “Denied”, en plus des deux
déjà cités…
Bon, les deux dernières questions. Une question qui vous a
été aussi posée sur le Forum
français, par Manu : excepté au début
de votre carrière, sur les deux premiers albums, et durant
ce break, vous avez gardé le même line up. Est-ce
qu’Obituary est plus qu’un groupe, une famille ?
JT :
Ouais ! Nous avons créé une sorte de formule
ensemble.
FW : Ouais, et on n’a pas changé non plus
physiquement tout au long de ces années (rires) !
Peut-être que des fans comme toi, de
l’extérieur, pourraient accepter que
l’on change de guitariste, comme on a du le faire sur
« Cause Of Death » avec Allen, pour des raisons
personnelles qui lui sont propres, mais pour nous, ce n’est
plus possible. Effectivement, en ce sens, nous sommes une famille. Nous
avons confiance les uns envers les autres et c’est ce qui est
le plus important.
Vous viviez tous en Floride ?
FW :
Plus maintenant, mais aux Etats-Unis, ce n’est pas un
problème, y a des avions partout. Donc, pour se
réunir, ça va très vite.
Une dernière question : pouvez-vous me donner vos
impressions à propos du fait que je m’occupe de ce
Forum Officiel francophone sur Noiseweb ? Pourquoi vous nous avez
laissés faire ça finalement ?
JT :
Oh, tu sais, j’ai conscience que nous avons beaucoup de fans
en France qui ne parlent pas forcément anglais, comme dans
tous les autres pays. Je pense donc que ce genre
d’initiatives est une bonne chose pour ces kids, notamment ce
qu’on a mis en place, le fait que tu serves
d’intermédiaire pour m’envoyer les
questions que les fans posent en français. C’est
bon pour eux et c’est bon pour nous.
FW : Tout ceci est une question de confiance entre toi et nous, et une
question de compréhension mutuelle. Ca permet à
tout le monde de se tenir au courant de ce qui se passe dans le groupe,
immédiatement, sans que de stupides rumeurs se mettent
à circuler. En gros, ton ordinateur est relié au
nôtre pour notre bien et celui des fans (rires) ! En plus, on
ne peut pas tout faire dans ce groupe, il nous faut bien
déléguer de temps en temps, même si on
veut garder le contrôle. On ne veut pas perdre de temps avec
des cons qui diraient du mal des autres groupes sur nos forums en
établissant des comparaisons, qu’ils soient
anglais ou français. On s’est bien compris sur ce
point et on te fait confiance pour qu’on ne parle que
d’Obituary sur Noiseweb.
JT : En tout cas, on te remercie encore une fois d’avoir eu
cette idée, même si j’ai
été un peu long à la
détente au départ, puisque je ne te connaissais
pas et que j’avais besoin d’avoir des garanties.
FW : Nous avons maintenant plus de kids qui viennent aussi des pays de
l’Est maintenant par exemple, avec l’ouverture des
frontières en Europe. Comment veux-tu qu’on puisse
répondre directement à des gens venant de Russie
ou ce genre de pays ? Parfois on reçoit des mails
qu’on ne peut pas lire. Tout ce qu’on peut
répondre, c’est un petit « Thanks for
the support ». C’est dommage. Que des gens comme
toi puissent traduire ce que les fans veulent nous dire,
c’est très bien.
Y a pas que ça. Quand vous mettez des news officielles sur
votre site, ou des liens vers des photos, comme pour ce show de
Slipknot, ou encore le merchandising, je les mets aussi
instantanément sur le forum de Noiseweb…
JT :
Qu’est-ce que tu veux que je rajoute à
ça ? Merci mec ! Quoique tu fasses, de toute
façon, maintenant, on a confiance en toi et ça
nous aidera. Plus les gens seront informés et mieux ce sera.
C’est très bien, tu nous permets de nous mettre
quand même en contact avec des gens qui ne parlent pas
anglais. C’est vraiment un plus pour nous. C’est la
raison pour laquelle j’ai mis ton lien sur le site officiel
d’Obituary. Encore merci à toi.
Au fait, vous allez jouer des nouveaux titres ce soir ?
JT :
Seulement « Insane », qu’on joue
déjà depuis un moment. Le problème
c’est qu’il y a toujours un mec prêt
à enregistrer le concert et à le sortir en
bootleg le lendemain sur Internet, donc on ne peut pas prendre de
risques. Mais il nous tarde de jouer ces nouveaux titres en
live…
Un dernier mot pour terminer, pour les fans français ?
Trevor
Peres (qui est juste derrière et qui se fume des gros
pécos) : Fuck Off ! (rires)
JT : Oui, c’est toujours une joie de venir jouer chez vous,
en France. On espère que ce sera encore mieux
qu’avant. On attend de voir avec impatience comment vous
allez apprécier le nouvel album. Merci beaucoup !
Donald Tardy : On sera dans vos clubs à la
rentrée. Donc, à bientôt !
Trevor Peres : Vafanculo (rires)!
Hé, je suis français, pas italien ! (rires)
Trevor
P. : Rien à foutre, traduis ça ! (rires)
Ok, merci beaucoup les gars et bon concert ! On se revoit de toute
façon le 23 juin à Tilburg, puisque le lendemain,
vous ne serez pas au Graspop…
JT et
FW : Merci à toi ! See ya, bro’ !
Trevor Peres : De toute façon, tu repasses ici
après le concert et on se boit une bière
ensemble… Merci mec !
PS : Big Thanks to all
the members of Obituary, for their sympathy and time ! You guys rule !
See ya all soon, brothers !
Site officiel d’Obituary : www.obituary.cc
Forum officiel francophone : http://forum.noise-web.com/viewforum.php?f=11
