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Il est vrai qu’on pourrait résumer rapidement Hydrogyn à sa chanteuse. La plantureuse et sulfureuse Julie. Nouvelle icône du monde métal, effectivement plus pour sa plastique que pour son talent artistique. Mais ce serait dénué son talent de chanteuse et la réelle sympathie qu’elle a développé tout au long de notre rencontre. Et c’est de plus peu de dire que le reste du groupe n’a pas été en reste. Oui nous ne sommes pas de grands fans de leur musique mais ce groupe est vraiment adorable et on leur souhaite tout le bien possible dans le futur. En attendant, appréciez cette petite interview effectuée dans la joie et la bonne humeur !

Interview parue également  dans le Metal Observer FNAC n° 7 d'Avril 2007

Entretien avec le groupe par Pierre Antoine et Will Of Death
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Vous pouvez retrouver un petit message personnel et vidéo du groupe en fin d’interview. Enjoy !

Première question un peu basique mais pouvez vous nous présenter le groupe et vos influences pour nos lecteurs ?
Julie : Hydrogyn est un groupe de rock qui est là pour vous botter le cul ! Ca, c’est la version courte ! Et pour centrer sur moi, je viens tout particulièrement de la musique country. C’est mon influence principale, ce sont ces mecs qui m’ont fait découvrir le heavy ! J’étais plus dans le trip Martina Mc Bride, Faith Hill et depuis ça a bien changé… (rires)

Jeff nous regarde et fait le signe des cornes du diable avec ses mains…
Toute le monde : METAAALLL ! (rires)
Jeff : Je vais faire aussi une version abrégée. On a commencé en 1999 avec cet homme là (Jeff désigne Jeff…), par jouer ensemble. Le groupe a évolué et puis en 2004, on a rassemblé plus d’influences pour rendre tout le monde content et sur les mêmes rails. La dernière pièce du puzzle était d’avoir un super chanteur qui puisse surprendre tout le monde, mais personne n’était à 100 % dans ceux qu’on avait vu avant ELLE ! (NDPA : Jeff désigne Julie, bien sûr…). De ce fait, en rajoutant ces deux messieurs (NDPA : Josh et Chris), et en peaufinant 2, 3 trucs, Hydrogyn était né !
Et pour parler de nos influences, je dirais que pour la plupart du groupe, on adore les classics du métal comme Blackmore, John Sykes, ce genre de truc alors que pour Chris, c’est plus le métal actuel ! L’école Trivium pour être exact ! Et Julie a apporté ses propres influences car elle n’était pas dans le trip Rock jusque maintenant.

Mais maintenant tu adores Julie ?
Julie : Carrément ! Je n’en avait jamais écouté avant. Maintenant que je suis dedans, je n’écoute plus de country, que du ROCK !!

Considérez vous qu’être un groupe américain, et d’être originaire des Etats-Unis est un avantage ou un inconvénient ?
Jeff B : Il est vrai qu’ici le public a été très réceptif à notre groupe et il est vrai qu’on en gâche pas une seconde. Donc on ouvrait continuer cette tradition…
Jeff : On ne s’est jamais posé cette question là avant, pour tout te dire. Quand on a commencé à faire de la musique ensemble, on a juste perçu les réactions qui disaient que notre musique était plus faite pour l’Europe, ce qu’on avait imaginé d’ailleurs ! Maintenant, de venir des US, est-ce un avantage ? Aucune idée…Je dirais que c’est même peut-être un désavantage quand on voit comment le monde nous regarde en ce moment…mais nous sommes des musiciens, pas des politiques. On est là pour être amis avec le plus de monde possible et de répandre notre message, on savait juste qu’on sonnait pour les Européens, c’est tout !

Donc vos paroles ne seront jamais centrées sur la politique ?
Jeff : Non, jamais, nous ne sommes pas là pour ça ! On est là pour faire du rock avec notre queue en avant… (NDPA : en anglais dans le texte : we’re here to rock out with our cock out… !) (rires…) Laissons la politique à ceux que ça intéresse, puisque de toute façon, ils ne feront rien pour nous !
Jeff B : On pourrait être un groupe US, et ne jouer qu’aux USA, mais ce n’est pas du tout le cas ! Nous voulons toucher tout le monde !

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Est-ce votre premier voyage en Europe et France ? Qu’est-ce que ça fait ?
Toute le monde : Oui et c’est énorme !
Julie : Ca fait vraiment du bien d’être ici ! On ne savait pas à quoi nous attendre, nous savions que nous n’avions pas beaucoup vendu d’albums ici donc on n’était pas sûr de la façon dont ça allait se passer ! On a commencé en Angleterre et ça s’est super bien passé, tout était plein et ici, pour l’instant ça va. (NDPA : le groupe n’avait joué qu’au Furet du Nord de Lille le matin même et il faut dire qu’il n’y avait qu’une dizaine de personnes…).
Chris : Et puis pour tout dire la France ça le fait ! (rires…)
Julie : Mais tu sais, aucun de nous ne parle français, pas un mot du tout ! Donc c’est toujours un peu difficile d’aller dans un endroit où tu ne peux pas vraiment communiquer. Je ne sais même pas commander à manger… et ça c’est un problème ! (rires…) J’ai besoin de savoir où est le Mac Donald’s !!! (rires…) Mais jusque maintenant, tout a été super cool !

Vous allez donc découvrir Paris demain ?
Jeff : Oui tout a fait… La seule chose qu’on connaisse de Paris est l’Hôtel Accord et le métro…

Comment qualifieriez-vous votre musique ?
Jeff : Je pense que la musique est très métal. Elle est très heavy mais avec du chant très mélodique…nous sommes du heavy rock mélodique… mais bon bordel… où en est la limite ? Comment accroître cette définition, tu sais ? Les étiquettes, c’est chiant ! Mais bon, le rock, c’est ce que nous sommes…

Comment avez-vous réussi a être sur une major pour votre premier album ?
Jeff : Je ne dirais pas que notre label est gros…mais on est par contre ravis d’être avec l’un des plus gros distributeurs en France…Underclass, ça c’est cool !! Mais pour être honnête, nous avons notre propre label, nous avons tout fait nous même. On a juste eu la chance d’avoir les bonnes personnes… de Michael Wagener à Lionel d’Underclass…On a vraiment eu de la chance…On ne pourra jamais le remercier assez (NDPA : Michael Wagener) d’être venu nous chercher  en disant : « les gars, je veux travailler votre groupe ! ». Donc voilà, merci à lui…

Merci pour la transition, comment s’est passé l’enregistrement avec lui ?
Julie : ça a été génial ! Pour moi qui ne le connaissais pas, car je venais de la country, c’est une découverte. Mais pour tous les autres gars, c’était une idole ! Donc aller en studio et enregistrer avec lui, c’était vraiment quelque chose. En plus, c’est quelqu’un de simple et de très terre à terre, donc c’était d’autant plus appréciable. Il sait te faire travailler, mais c’était toujours super.
Jeff B : Particulièrement pour moi et Jeff, on avait tellement d’influences en commun. C’était magique, il a fait ressortir le meilleur de chacun d’entre nous.
Jeff : ça a été épique, il nous a fait bosser, mais vraiment c’était top.
Julie : Pause… laisse-moi te présenter la personne qui vient de rentrer : Dave Chandler…il est notre « ingé-son » tous les soirs…
Jeff : c’est certainement l’homme le plus important dans le groupe. Tous les soirs, peu importe où on joue, la taille de la salle, qu’on soit en forme ou pas, le son est toujours parfait grâce à lui ! Donc cheers à lui !

Pause…
Jeff : et ça le fait merde !!!!!!!!! (rires…)

Mais dis-moi t’as envie de te le faire en fait ?
Jeff : Qu’il essaye de faire quoique ce soit avec moi et je lui coupe la bite ! Sale… (NDPA : en anglais afin d’être pas trop vulgaire : son of a bitch ! )

Revenons à la musique ? Quand a commencé l’écriture de votre album ?
Jeff : Probablement en 2004. Jeff et moi, on a écrit la majorité des morceaux, en tout cas de ce qui allait devenir notre album…Josh et Chris ont apporté leur « vibe » et ont peaufiné quelques points. Mais tu sais on était toujours en train d’écrire quand on est entré en studio, on a fini à ce moment-là, juillet 2005, je pense. Julie a elle, rajouté ses mélodies, son chant, ses paroles et voilà…

Est-ce si important pour votre image de mettre Julie en avant ? Et que cette image « hot » soit si présente ?
Jeff : Attends, c’est simple. Regarde là ! (NDPA : Jeff attrape Julie pour qu’on puisse voir ses seins… oui, oui, je vous jure…) Et maintenant prends la caméra et filme tous les autres membres du groupe…Maintenant tu t’assois et tu me dis qui tu as envie de voir sur la pochette de l’album… ! (rires). Regarde moche, moche, moche et super moche (NDPA : Jeff se désigne et montre les autres et termine par Chris…)

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Pourquoi désigner Chris comme le plus moche ?
Jeff : Pourquoi pas ? (rires…) Franchement, quand on était en studio, on a pensé à ce que serait notre pochette, Michael y compris. Il nous a dit Julie est comme la Marylin Monroe moderne et donc le titre de l’album est venue d’un coup : BOMBSHELL ! Et donc on l’a pris elle pour en faire une icône !
Julie : Pourquoi tu regardes mes seins quand tu dis ça ? (rires…)
Jeff : Effectivement on a pris les 2 ! (rires…) Mais bon voilà, à partir du concept Bombshell, on a fait ça ! Le Sexe est le rock. Le sexe est une part importante pour tous les membres du groupe ! Forcément…(rires).
Jeff B : Dans tous les grands groupes de rock il y a une icône, quelqu’un d’important avec un grand charisme, et quelqu’un de sexuel aussi. Donc JULIE ! On est très chanceux de l’avoir !
Jeff : Regarde Led Zeppelin : Robert Plant vaut quand même moins le coup que Julie… (rires.)

Une des dernières questions, pour faire participer tout le monde. Vous faisiez quoi avant Hydrogyn ?
Julie : De la country bien sûr. J’ai enregistré quelques démos, mais c’est tout !
Jeff : Pas mal de sessions pour de nombreux groupes mais j’avais surtout un autre groupe, Westlake !
Josh : J’étais batteur dans pas mal de groupes locaux, donc heureusement qu’ils sont venus me chercher pour Hydrogyn, sinon…
Jeff : moi aussi, Westlake comme Jeff avant !
Chris : Pas grand chose à dire pour moi. J’étais gardien… tout ce que je veux faire maintenant c’est de la musique.

Julie, désolé de poser cette question. Qu’est-ce que ça fait de savoir que tu fais fantasmer toute la planète métal ?
Julie : T’es salaud, tu m’avais posé cette question hors caméra et j’avais pas répondu…(rires…) Je pense que c’est flatteur, bien sûr…Je ne m’imagine pas faire fantasmer tout le monde…mais bon si c’est le cas…(NDPA : Julie se cache et joue la timide…dommage !)

Bon dernière question : deux mots qui te passent par la tête, maintenant ?
Julie : Hamburger, Rock !
Jeff : Mais c’est pas vrai, tu penses tout le temps à bouffer !! (rires…)

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