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Dew Scented, c’est un peu le groupe sans surprise. On sait d’entrée qu’une fois la touche « Play » enfoncée, on va se retrouver scotché au siège, les oreilles écrasées d’un thrash moderne et efficace. Toujours la même chose, mais au moins, jamais de mauvaise surprise. Entretien avec un Leif (chant) très en forme…

Interview parue également  dans le Metal Observer FNAC n° 7 d'Avril 2007

Entretien avec Leif
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Leif : ça va bien (en français dans le texte)?

Donc on va faire cette interview en français alors !
Je connais seulement le français que j’ai apprendu dans l’école…

Bon, mais ton français est quand même meilleur que mon allemand, donc on va continuer en anglais…
(reprenand l’anglais) Ça sera le meilleur compromis, je crois (rire).

Comment a été accueilli le précédent disque ?
Très bien. Cet album a été très dur à faire, car nous traversions une période d’instabilité au niveau du line-up. On voulait expérimenter un petit peu, tout en restant dans les limites de notre style. Mais il a été bien accueilli, et nous avons tourné plus que d’habitude. Ce fut une année bien remplie.

De bonnes conditions pour aborder ce nouveau disque…
Nous voulions progresser, composer des chansons qui touche tous les sens de l’auditeur. Nous sommes très critiques envers nous-mêmes. Nous voulions quelque chose de différent, tout en restant nous-mêmes, ce qui est plus facile à dire qu’à faire. Nous nous sommes focalisés sur des morceaux accrocheurs, avec des refrains qui s’impriment dans les têtes, et dans une agression plus directe encore que par le passé. Je ne dirais pas que c’est notre disque le plus heavy, disons celui qui va le plus droit au but.

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Andy Sneap s’est occupé de la production, et plus Andy Classen…
On voulait juste un nom de famille différent (rire), un autre Andy (rire). Nan, principalement, Andy Sneap s’est occupé du mix et du mastering de l’album, le reste a été fait par un de nos amis, Henrik. Il comprend vraiment bien notre musique, s’attache aux détails. Nous avons vraiment bien travaillé avec lui. Puis Andy Sneap s’est occupé du reste. Nous voulions voir ce que cela donnait avec un autre regard, une autre façon de travailler notre musique. Comme je l’ai dit, nous ne voulions pas changer notre style de musique, mais tout ce qu’il y a autour. Andy Sneap représente vraiment cette nouvelle génération de producteur, et correspond donc mieux aux attentes actuelles. Je le connaissais pour son boulot avec Testament et Kreator, mais je voulais voir ce que cela donnait avec nous, un groupe de Thrash Death. Et je suis très content du résultat. Je suis très content aussi du travail sur mon chant, encore plus agressif que d’habitude.

Les textes sont-ils aussi agressifs que la musique ?
Même plus (rire). Si la musique est une arme, alors les paroles en sont les balles. Je m’inspire donc de la musique pour écrire des parole sombres et décrire ma vision pessimiste de la vie, et de ce qui nous entoure. Il y a toujours une interaction, pour soutenir les atmosphères des chansons. Ce qu’il y a de bien, c’est que quand j’ai fini d’écrire des paroles de chansons, je suis détendu (rire), je me relaxe un peu. C’est un véritable exutoire.

Tu ne parles que d’expériences personnelles dans les paroles ?
Oui, uniquement. Il n’y a pas d’heroic fantaisy. Bien sur certaines choses sont très violentes, et ne me représentent pas forcément, mais c’est le style qui veut ça. Mais cela reste personnel, et surtout, réél.

Un clip a été réalisé. Penses-tu que ce genre de support aide à la promo de groupes comme vous ?
Oui, comme ça nous passerons sur tous les écrans dans tous les magasins Fnac de France toute la journée, et peut-être ferons-nous une grande tournée dans vos forums (rire) !!