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Les Lyonnais de DESTINITY reviennent cette année avec The Inside, l’album qui va permettre au groupe de passer au niveau supérieur de par sa qualité musicale et les progrès effectués par le nouveau line up, sans compter l’obtention d’un deal international avec Lifeforce Records en plus du deal français avec Rupture Music. Nous avons profité du concert du groupe à Bourg-en-Bresse fin janvier pour demander à Mick, son chanteur, de nous éclairer sur la gestation de cette bombe, Album du Mois de février ici. Un Mick toujours aussi véhément envers les détracteurs du groupe mais tellement passionné pour défendre coûte que coûte son groupe… Vous allez passer un bon moment… 

Interview à paraître également  dans le Metal Observer FNAC n°16 de Fév. 2008


 Interview de Mick (chant), par Will Of Death
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J’aimerais revenir sur la période Synthetic Existence. Comment ça s’est passé pour vous ?
L’album est sorti en septembre 2005 et on a du faire quelque chose comme 40 dates environ. Depuis cette période, on s’est séparés du bassiste et du batteur pour des divergences sur l’évolution du groupe ; David (ex-Act Of Gods) est arrivé à la basse juste à la sortie de l’album. C’était un pari un peu fou mais en fait, on avait fait quand même des répètes un peu cachées avec son frère, Zéphiros, le guitariste ; Mortëus (claviers, chant clair), quant à lui, est passé à la batterie. Il tapait quand il était plus jeune et on a donc travaillé comme des enculés (rire) tous les soirs. Il a relevé le niveau, les premiers live étaient un peu chauds mais on ne regrette pas notre choix puisqu’en deux ans, il a choppé un niveau de fou. Jacob Hansen, là, s’est même foutu de notre gueule en nous demandant pourquoi on n’avait pas fait ça avant (rire) !
On avait commencé une tournée européenne avec Decapitated qu’on n’a pas pu finir pour des raisons de santé de Morteus. Nous avons un excellent souvenir aussi de certains festivals, dont le Hellfest l’an dernier, qui nous a réservé un accueil formidable, c’était blindé quand on a joué, c’était énorme ! Pas mal de portes se sont ouvertes, on a gagné pas mal de fans avec cet album, ça a été dans le bon sens.

40 dates pour un album comme Synthetic Existence, qui avait demandé de gros moyens quand même, c’est peu, non ?
Bah, oui et non. C’est vrai que nous aurions aimé faire plus de dates mais déjà, pour le changement de line up, il a fallu se mettre en stand-by pour bien répéter avec Mortëus. Ensuite, des titres pour The Inside étant composés, nous étions impatients de vite retourner en studio pour confirmer l’essai, sachant que nous tenions là une vraie bombe d’album ! Balancer vite ça dans la gueule des gens ! Pour nous, cet album est énorme, on en est très contents mais je pense qu’on va en reparler (rire). A part le fait que nous voulions composer vite, nous avons estimé que nous avions déjà assez bourlingué un peu partout en France pour ne pas rejouer encore et encore dans les mêmes villes. Maintenant, ça va changer car notre réseau s’est ouvert, c’est l’Europe que l’on vise : un paquet de dates est déjà programmée avec cette tournée Dew-Scented par exemple. Je ne dirais pas qu’on a une démarche différente mais auparavant, nos albums n’étaient pas assez bien distribués pour qu’on prenne le risque d’aller à tout prix à l’étranger et perdre de l’argent. C’est ma théorie, c’est moi qui gère le business du groupe, et chaque chose en son temps en fait. On a bien fait, je pense…

Vous avez sorti aussi un DVD il y a un an, vous l’avez auto-produit. Comment vous avez fait et quels ont été les retours ?
Comme on travaille beaucoup avec des caméras pour essayer d’améliorer nos prestations, on avait beaucoup de bandes. C’est ce qui nous a fait beaucoup progresser d’ailleurs. On a voulu sortir un produit pas cher pour les fans, remercier les gens qui nous supportent depuis tant d’années et leur dire à notre façon : la boucle est bouclée. On a eu notre période black metal, dont nous n’avons pas honte même si nous avons évolué et nous voulions aussi immortaliser un peu ça en vidéo. On aurait pu faire mieux, certes, mais on a pu sortir un DVD à 15 €, avec 1 h 30 de live, 40 minutes avec nous sur la route, des conneries, le making of de Synthetic Existence au Hansen Studio. C’est un produit complet, pas cher, qui était destiné aux fans.

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Avant de parler de votre arrivée chez Rupture Music, revenons sur votre période Adipocere, votre label « historique » en quelque sorte.
Déjà, je voudrais dire qu’Adipocere existe toujours, même si la partie production s’est arrêtée. La partie VPC est toujours très active. On a un profond respect pour Christian, pour ce qu’il a fait pour la scène française, nous, Benighted et plein d’autres ; nous ne sommes pas partis par dépit ou je ne sais quoi d’autre. C’est la « situation » qui a fait que… Rupture Music nous courait après depuis un moment mais nous proposait des choses qui ne nous convenaient pas du tout donc on n’avait jamais donné suite. Maintenant, ils nous ont proposé le deal fatal : on ne court pas après l’argent mais on n’a pas les moyens de pouvoir se payer nous-mêmes des prod’ comme celle de Jacob nous-mêmes. Il a suivi finalement et je pense qu’il ne regrette pas son choix aujourd’hui puisque les choses ont pris une très bonne tournure.

Ce soir, on est à Bourg-en-Bresse, autrement dit sur les terres d’Adipocere, avec le magasin qui n’est pas très loin, là… Tu penses dire un petit truc en live ce soir ?
Ouais, bien sûr ! C’est carrément prévu, tu tues tout là (rires) ! On respecte Christian au plus haut point, comme Benighted ou encore Furia ; Christian, c’est un passionné, c’est pas un mec qui regarde la thune. Tout ce qu’on a voulu, on l’a eu et il n’a pas perdu non plus d’argent sur nous, c’est lui qui le dit d’ailleurs. Il nous a bien travaillés. Après, c’est la vie quoi, des fois, tu divorces, sauf que là, c’est à l’amiable (rire) ! 

Maintenant, c’est Rupture donc, quels sont les termes du contrat ?
En fait, on a joué cartes sur table avec eux : on voulait un deal pour la France, pour pouvoir ensuite vendre des licences à l’étranger car on avait beaucoup de propositions. En fait, je vais te dire un truc après (rires)… Ensuite, on voulait savoir si Season Of Mist était d’accord pour nous faire quelques licences à l’étranger. Finalement, on a envoyé un seul CD à un gros label allemand et j’ai eu une réponse positive hier, pour un deal mondial (ndlr : avec Lifeforce Records finalement) ! Il va donc y avoir une sortie mondiale de The Inside le 29 avril, un budget promo de malade. Putain, j’ai stressé comme un fou depuis 15 jours mais c’est enfin signé. Le mieux, c’est qu’ils nous ont carrément signés pour deux albums derrière ! On a des budgets de fous, de la promo, des clips, etc… Je suis trop content ! Faut savoir que je passe mes journées à essayer de trouver des fonds pour le groupe, des dates, et là, on va enfin pouvoir bosser plus tranquillement. Je vais pouvoir me consacrer maintenant à 100 % à mon rôle de chanteur et répondre à des interviews, quoi…

On peut dire que vous changez de statut, là…
Je ne sais pas si on peut parler de statut pro, mais on s’en approche. Je suis vraiment content que tout ça arrive en plus au moment de la sortie de The Inside qui est énorme dans notre carrière et qui va pouvoir être distribué partout dans le Monde. Ça va faire en plus un bien fou au groupe car ça fait 12 ans qu’on existe ; on est remontés à bloc.

Venons-en à l’album. Comme je l’ai dit dans ma chronique, je pense que vous êtes parvenus à faire ressortir la quintessence de Destinity, au travers de ce que vous avez fait sur Synthetic Existence, où on avait senti une sacrée évolution. Là, on a l’impression que vous avez poussé au maximum vos possibilités…
Déjà, on voulait te remercier pour ta chronique, de nous avoir mis Album du Mois sur Metal Obs’ et Noiseweb, pour le fait que tu ais apprécié l’album. Je pense que musicalement, on a beaucoup mûri et on arrive à avoir plus de recul qu’avant. Je sais exactement comment ça doit sonner, comment je dois travailler mes voix, etc… J’ai des super chroniques sur la voix, ça me fait vraiment plaisir. Ceci dit, il faut savoir que je me suis complètement arrêté de travailler pour faire cet album, j’ai mis ma vie entre parenthèses. Je suis dans une misère totale (rire) mais j’y croyais, je voulais faire cette tournée européenne, etc… Bon, là, ça devrait rentrer dans l’ordre. J’ai passé les mois de mars à juin, seul au local avec mon ordinateur, une carte son et mon micro à bosser tous les jours mes vocaux pour cet album. Ce qui m’a profondément touché dans ta chronique, ce n’est pas le fait d’avoir 10/10 ; ça, à la limite, on s’en fout. Non, ce qui m’a touché, c’est que tu ais vraiment ressenti que j’avais beaucoup bossé mes voix en écoutant l’album. Par exemple, pour les voix claires, avant, j’étais complètement à la rue, je n’avais aucune technique. Là, j’ai pris mon petit clavier, et j’ai bossé les notes, une par une. J’ai ensuite essayé de trouver un grain spécial puisque j’ai une voix assez grave. Pour les autres, ça a été pareil : Zephiros et Ponce ont passé des nuits entières à gratter, gratter, pour bien passer les riffs et on a fait des milliers de pré-prod en s’enregistrant pour voir si ça passait nickel…

Oui, ça se sent fortement sur les trémolos, les passages saccadés en fait : il y a une précision diabolique derrière, je trouve. Alors, avec les Pro-Tools, tout ça, tu peux améliorer des choses sauf que ces trucs-là, s’ils ne sont pas précis au départ, ça ne sert à rien de les enregistrer…
La mise en place a été très importante aussi, le cheminement des morceaux… Ensuite, le travail de mixage a été rendu plus facile car on s’était beaucoup investi dans la pré-prod, bien que je ne sois pas ingénieur du son, je ne voudrais pas me prendre pour ce que je ne suis pas… Mais bon, au local, on s’est bien équipé grâce à l’argent récolté de nos concerts. On n’a jamais rien mis dans notre poche avec ce groupe, tout a été réinvesti dans du matos et du coup, les choses s’améliorent aussi grâce à ça. Je pense que c’est un mode de fonctionnement qui paie et on va continuer comme ça ; maintenant, si dans la mesure du possible, on peut quand même essayer d’en vivre, on ne crachera pas dessus évidemment, faut être honnête. Au niveau de la pré-prod, du coup, on a été intransigeant envers nous-mêmes et ça a payé pour le mix et la mise en place au studio…

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Tu m’as dit que The Inside était un concept album. Tu as écrit les paroles avant la musique alors, ou pas ?
En fait, Synthetic Existence était aussi un concept album, sur l’évolution possible de l’Homme, etc… Mais c’était du fictif. Là, mes paroles sont beaucoup plus personnelles, ça joue sur les sentiments : l’idée est que le corps représente les sentiments de l’Homme. Je ne vais pas dire que c’est un album autobiographique parce qu’on est cinq dans le groupe, tu vois, mais j’ai eu pas mal de galères cette année. La chanson « Still Remember » parle par exemple de souffrance quand tu perds quelqu’un : j’ai perdu mon grand-père en 2007 et j’avais peur du regard des autres ; du coup, je n’ai pas pu lui dire au revoir une dernière fois. C’est plus des trucs comme ça en fait. « Enemy Process » est complètement dédié à nos détracteurs : « Vous nous cassez, mais vous nous écoutez quand même… On est en train de vous baiser ! ».  C’est des sentiments comme ça, comme avoir la haine.

Avant de faire la chronique, il a quand même fallu que j’écoute l’album plusieurs fois car c’est très riche…
Oui, il y a beaucoup d’ambiances différentes, pas mal de mid tempo avec de la mélodie, alors que certains passages sont aussi très violents et rapides. Notre album a beaucoup de relief en fait, je trouve. C’était le but de tout le monde. En fait, on n’a pas répété tant que ça en groupe complet, chacun apportait ses idées, et on faisait des réunions au sommet (rires) ! Chacun travaillait ensuite à la maison, ils se sont démerdés et après, maquette. Alors, j’ai ouvert ma gueule tout au long de la mise en place des structures (rire) et une fois que ça me plaisait, je mettais mes vocaux par-dessus. Les textes viennent vite ensuite.

Tu parlais d’évolution du groupe… Au départ, vous étiez, pour être honnête avec toi, de clones de Cradle Of Filth et maintenant, vous avez affiné votre style qui est beaucoup plus death-thrash metal. Par contre, on retrouve quand même sur l’album quelques traces de black symphonique encore…
Effectivement, sur « A Thousand Falling Skies », on retrouve une ambiance à la In Excelsis Dementia. Quand cette partie a été rajoutée au morceau, on s’est tous regardés et on s’est dit : « whaowww, on dirait In Excelsis… » ! Ils ont tous explosé de rire et je leur ai dit : « putain, c’est génial, ils vont encore tous plus gueuler, ces cons » ! (Éclat de rires)… C’est une manière de te dire qu’on n’a pas de limites : cette partie nous plaisait, putain, ben on la met et on s’en fout !

Sur cet album, pour moi, il y a UN passage qui tue, parmi d’autres bien sûr, mais celui-là me troue le cul à chaque fois que je l’écoute, c’est ce solo qui vient juste après un break que tu fais en growl, à la voix seule, sur « Murder Within ». C’est super puissant, et c’est sur ce passage-là qu’on sent que tu as énormément bossé ta voix aussi.
C’est dur d’être objectif quoi ; ma voix, si tu veux, je la connais, surtout depuis ces derniers mois, où j’ai beaucoup travaillé. Ça ne me choque pas plus que ça du coup. C’est plus la première fois, quand j’ai écouté l’album fini, avec ces refrains en voix claire, que je me suis dit : « putain, c’est moi qui ai fait ça ? »…

Tiens, parlons-en justement. La plupart des commentaires sont très très bons sur l’album sauf qu’il y a des gens qui sont allergiques aux voix claires. Alors, tu leur diras d’aller se faire enculer bien sûr s’ils ne sont pas contents (rire), sauf que pour la première fois, vous avez, Mortëus et toi, doublé les voix claires.
En fait, j’ai doublé en voix « timbrée » ; c’est une technique de voix claire spéciale, qui vient de la gorge, un peu comme la voix de Peter Tägtgren dans Pain. Il y a quelques parties où Morteus chante encore seul car c’était trop haut pour moi ; il arrive à monter un octave au-dessus de moi avec sa voix. Ce n’est pas dérangeant non plus puisque ça laisse la trace d’avant. Avec Zephiros et Jacob Hansen, on a travaillé le mix pour que, bien qu’il y ait une nouveauté, ça sonne quand même bien Destinity. Il fallait que ce changement ne soit pas choquant en fait…

C’est pour ça que je t’avais envoyé un petit mail avant de faire ma chro, pour ne pas dire de conneries. Je n’étais pas sûr qu’il y avait une nouvelle voix… Ce n’est pas flagrant au mix. D’ailleurs, j’ai été soufflé par la justesse et la puissance du mix de Jacob Hansen ! Bien qu’il y ait là aussi des gens pour dire que tous les groupes qu’il produit ont le même son…
Va falloir que ces gens s’achètent des oreilles alors ! Aborted a un son très différent par exemple, non, là, je ne vois pas… Ou alors, faut que ce soit moi qui change d’oreilles ! Maintenant, sur des prods très récentes comme sur Maroon, tu ressens un peu la même touche. Et puis, c’est pour ça qu’on est allé là-bas : quel mec n’a pas sa touche ? Alors effectivement, si tu vas enregistrer chez Blaireau-Land, en plein milieu du Cantal, pour faire du true black, là, effectivement, tu as ta touche ! Y a un moment où il faut ouvrir les yeux et être honnête. Cette fois-ci, ça a été un peu différent de d’habitude car Jacob a maintenant un assistant et ça nous a fait gagner du temps. Les parties de batterie ont été faites en même pas deux jours, deux prises à chaque fois, avec l’assistant, dans le studio B. Ensuite, Jacob éditait les pistes dans le studio A à côté, en choisissant les meilleures parties de Mortëus. D’ailleurs, ceux qui me sortent encore des conneries comme quoi ce n’est pas lui qui joue dessus, qu’ils viennent nous voir en live. Il a un an et demi de batterie, qu’ils viennent et ils verront ! Je ne suis pas un marchand de tapis, je ne vends rien, je m’en bats les couilles : que ces mecs viennent en concert, regardent et écoutent ! Sur Synthetic Existence, c’était beaucoup plus retouché, c’était du collage de pistes. Là, non, juste deux pistes pour garder le maximum de groove. Ça se sent à mort sur tous les petits trucs de charley, de cymbales… On a retouché des petits trucs évidemment : on n’allait pas payer un mec plus de 8.000 € pour que rien ne soit nettoyé si y avait des petits trucs qui bavaient quand même ! Et encore, comme on avait déjà bossé avec lui, il nous a fait un prix…

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L’artwork est bien sympa aussi… le logo a aussi un peu évolué.
Pour le logo, c’était clair dès le début pour nous ; notre logo était trop black metal pour ce que l’on fait maintenant. Un pote à nous a essayé de travailler ça sachant que je voulais garder ce D et ce Y un peu bizarres, avec ces aéroglyphes. Je n’ai pas honte de ce qu’on a fait avant et c’était pour ne pas oublier ça. Ça fait partie de notre passé. Du coup, ça dynamise la police simple posée au milieu.
Au niveau du dessin, on a fait plusieurs essais auprès d’illustrateurs et rien ne nous plaisait, c’était trop kitsch… Ponce nous a dit au Danemark, un soir où on avait bu des canons (rire), qu’il allait en parler à un de ses potes, un gars qui écoutait du metal quand il avait 13 ans, donc rien à voir avec nous, qu’il était sûr qu’il était capable de faire un truc comme on voulait. On l’a appelé direct au téléphone, je lui ai parlé 10 minutes pour lui expliquer mes textes titre par titre ; il a dit : « ok, j’ai mon idée, je vous envoie ça par mail ». On rentre du Danemark, 10 jours après, on reçoit ça. Là, on s’est dit : « whaw, c’est parfait, il a tout compris » ! C’est pas plus compliqué que ça et il a été payé en conséquence. Il a donc refait le lifting du logo parce que ça ne collait plus trop et voilà… Ça tue, je trouve, c’est moderne et en même temps, ça correspond bien à mes textes et à notre style death thrash.

Et donc, niveau concerts, ça donne quoi ?
On a cette tournée avec Dew-Scented et Severe Torture en février et d’autres dates françaises jusque juin. On attend des réponses pour des dates en Allemagne, des festivals. Avec notre nouveau deal, on pense même qu’on devrait aller aux USA bientôt… Pas mal de bons plans ! Je sais qu’en Allemagne et au Danemark, nous sommes attendus sur cette tournée car on y a déjà joué plusieurs fois ; ça va être énorme. Petit à petit, tu vois, en travaillant, on y arrive et c’est cool. On fait notre truc dans notre coin, ceux qui aiment, tant mieux, pour les autres, qu’ils aillent… enfin, tu m’as compris !

Histoire que les gens écoutent juste deux trois titres pour se faire une idée globale de l’album avant de l’acheter, même si je sais que c’est une question difficile, quels sont ceux que tu ressortirais ?
« Murder Within », « Thing I Will Never Feel » se détache bien aussi même si elle est pas mal en mid tempo ; j’adore cette chanson d’autant qu’elle parle d’amour, pour vous, les filles (rires) ! Je ne sais pas si les gens vont tout capter, à quel point certains trucs m’ont fait chier l’année dernière (rires) ! Ce titre va d’ailleurs se retrouver sur pas mal de samplers de magazines… Je les remercie d’ailleurs pour leur aide, tout comme vous ! Vous êtes dans le top des gens que nous n’oublierons pas…

Un dernier mot alors pour ceux qui seraient encore sceptiques après cette interview ?
Destinity, ce n’est pas Cradle Of Filth ! Faites l’effort d’ouvrir vos putains d’oreilles et je veux vous voir en concert afin que vous vous rendiez compte de ce qu’est vraiment Destinity. Pour les autres, venez faire la bringue avec nous, ça va être la fête !
Et un grand merci à Metal Obs’ et Noiseweb pour votre soutien envers la scène française et envers notre groupe ! Merci sincèrement du fonds du cœur…


Destinity - The Inside
Rupture Music / Season Of Mist

Site : www.destinity.net

Myspace : www.myspace.com/destinity

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