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Certains, assez nombreux, ont beaucoup raillé Blaze Bailey quand il est entré dans Iron Maiden, disant qu’il ne savait pas chanter ! Ces mêmes personnes n’avaient d’ailleurs certainement jamais écouté Wolfsbane avant alors car Blaze est un putain de heavy-thrash freak. Le truc, c’est qu’il y a eu erreur de casting à l’époque mais depuis, Blaze avait refait surface avec un projet solo qui avait produit de bons albums. Et puis, depuis 2004, plus rien, Blaze a été voué aux gémonies par ses détracteurs, ce qui a failli lui coûter sa carrière… Très en colère contre tout ça, revoici le chanteur anglais avec un nouveau groupe et un nouvel album au titre très explicite, The Man Who Would Not Die,  prêt à en découdre partout où on l’invitera. Blaze a repris le contrôle complet sur sa carrière ; c’est ce qu’il a bien voulu nous expliquer, de manière très sympathique, parfois sur un ton grave et sans langue de bois, avec une sacrée surprise pour moi en fin d’interview ! Interview exclusive…

Interview à paraître également dans le METAL OBS' n°21 de Juillet / Août 2008

 Entretien avec Blaze Bailey (vocals) – Par Will Of Death
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Tes précédents albums solo sont sortis sous le nom de Blaze. Pourquoi Blaze Bailey maintenant ? A cause du changement de line-up, je suppose ?

J’ai tout sorti sous le nom de Blaze mais le problème, c’est qu’il y avait 50 groupes sous le même nom, même une station de bus appelée Blaze ! Mais rien ne s’appelle Blaze Bailey hormis moi-même. Maintenant que mon groupe s’appelle Blaze Bailey, plus de monde comprend qui nous sommes et ils savent exactement à quoi s’attendre. C’est une bonne chose pour moi d’avoir changé le nom et même si j’ai pris mon nom complet, nous sommes un vrai groupe, paradoxalement plus d’ailleurs qu’à l’époque où ce groupe s’appelait juste Blaze.    

Tu as complètement changé de line-up depuis le dernier album sorti il y a 4 ans (Blood And Belief). Quel était le problème ?
En fait, il s’est passé la même chose avec moi que dans Iron Maiden au début du groupe : les gens venaient jouer leurs parties et partaient faire autre chose ailleurs avec d’autres valeurs en tête. Il fallait que je puisse garder ce groupe vivant et on m’a offert la chance de pouvoir sortir un DVD live en 2007, enregistré en Pologne. C’était mon idée mais pour ce retour, j’avais besoin d’un nouveau groupe beaucoup plus soudé. C’est ce que nous avons fait. Et maintenant, pour le nouvel album, nous sommes un line-up complet et permanent et ça se passe vraiment très bien. Nous avons tourné pas mal en Grande-Bretagne ces derniers temps et les réactions ont été très positives ; nous espérons pouvoir venir rapidement en France aussi.  

Tu peux nous présenter brièvement tes nouveaux partners in crime ? Comment les as-tu recrutés ?
Moi, je suis Blaze Bailey, le chanteur et j’ai chanté avant dans Wolfsbane et Iron Maiden (ndlr : oui, ça, on le sait ! …lol…). Je suis un mec simple, venant des milieux populaires de Birmingham, Angleterre. Je n’attends rien de personne hormis du sérieux de la part de ceux qui sont dans le groupe. Mon gratteux solo s’appelle Nick Bermudez ; il vient de Bogota en Colombie. Son frère, David Bermudez, est bassiste. Mon autre guitariste solo, Jay Walsh, vient de Bristol en Angleterre, près du Pays de Galles et mon batteur, Lawrence Paterson, vient de Nouvelle-Zélande. Nous sommes donc un groupe international qui a foi dans le Metal !

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J’ai vu sur ton site que tu avais considéré votre récente tournée en Angleterre comme votre 1ère véritable tournée là-bas. A te lire, on dirait que tu entames vraiment une nouvelle carrière…
Oui, c’est un come-back important pour moi. Ça fait 4 ans que je n’avais pas joué chez moi, que ce groupe n’avançait plus avant l’enregistrement du DVD en 2007. Maintenant que j’ai retrouvé des gens qui vivent pour le Metal, qui aiment jouer de fortes mélodies et qui sont à fond dans le heavy-metal, j’ai la chance de pouvoir refaire ce que j’aime. Tout ce qui m’intéresse, c’est le support des fans, leur faire plaisir en live et me faire plaisir. Je me suis rendu compte que tous les fans loyaux de Blaze Bailey, les vrais, étaient revenus sur cette tournée ainsi que des fans d’Iron Maiden aussi qui avaient apprécié The X-Factor et Virtual XI. Ils se sont intéressés à ce que je fais maintenant et je suis vraiment chanceux de pouvoir compter sur eux.  

Tu sors cet album sur ton propre label, tu as produit l’album… Impossible de trouver un label qui satisfasse tes attentes ou était-ce un besoin total de liberté ?
C’est exactement ça : un besoin de contrôle et de liberté. Maintenant, c’est mon propre groupe mais les gens doivent réaliser que nous partageons tout à part égale dans cette formation. Donc, ce n’est pas mon label, mais NOTRE label ! La raison pour laquelle nous avons fait ça est que sur ce label, forcément, nous sommes le numéro 1, la top priorité. De tous les contrats que j’ai eus par le passé, c’est la première fois que je suis number 1. Du coup, les gens savent bien que la musique que nous pratiquons a un feeling qui vient du cœur, de notre âme, sur des bases émotionnelles. Il y a une vérité qui n’est pas commerciale. Tu peux me croire, nous ne disons que la vérité. Mais c’est à vous, les journalistes, de commenter l’album et de dire ce qu’il vaut. 

Quels changements principaux vois-tu entre ce que Blaze a proposé et ce que tu fais maintenant ?
Le fait de bosser avec des mecs différents, qui ont un background différent, fait que le son est plus intense. Je dirais que c’est un son plus « urgent » et plus colérique aussi parce que beaucoup de choses que j’ai vécues lors de ces 5 dernières années ont donné cette couleur à l’album. Je suis en colère et grâce à cet album et à ce nouveau groupe, je peux prendre ma revanche sur ceux qui m’ont traité comme de la merde. Cet album est une revanche envers ceux qui ont voulu mettre fin à ma carrière.  

Quelle était ton idée de départ au moment de la composition et quelle a été la part de chacun ?
J’ai dit : je veux que rien ne soit fait à partir des claviers, comme dans Iron Maiden parfois et que rien ne ressemble à ce que j’ai fait avec le groupe. Tout le monde devait apporter de nouvelles idées pour ne garder que les meilleures. Personne n’est jugé sur ses idées, on ne fait pas de politique. Quand j’ai recruté ces mecs, c’est ce que je leur ai dit : on ne parle que de musique faite par 5 mecs ! Ce n’est pas comme dans Iron Maiden où il y avait plein d’idées qui fusaient et qui n’étaient pas retenues. The Man Who Would Not Die est vraiment le premier album de ma carrière où j’ai bossé comme ça, en équipe ; c’est pour ça que je pense que c’est le meilleur.

Si je te dis que ce disque est quand même plus mélodique dans son ensemble que ton précédent album, es-tu d’accord ?
Je pense que c’est à toi de juger. C’est toi l’expert…

Non, mais j’espère que tu ne le prends pas mal. Quand je dis ça, pour moi, c’est une bonne chose. Les mélodies sont sympas et mémorisables, signe souvent d’un bon morceau.
Yeah, c’est fantastique, c’est très bien, merci mais comme je te l’ai dit, ce n’est pas à moi de juger. Nous sommes un groupe qui ne fait rien comme personne en ce moment en Europe ou en Angleterre et c’est ce que je voulais, pour qu’on arrête de comparer mon travail avec Iron Maiden, bien que nous aimons tous le groupe et qu’il nous a tous inspirés à un moment donné, là, ce n’est pas le problème. Mais le seul fait que tu me dises que tu as trouvé de bonnes mélodies dans l’album, c’est fantastique pour nous.  

Je trouve que ton chant est de plus en plus grave. C’était volontaire au moment de l’enregistrement ou ta voix évolue-t-elle dans ce sens naturellement depuis un certain temps ?
Tout l’album est une sorte de revanche, comme je te l’ai dit. Ce n’est pas un album concept mais tous les titres vont dans cette idée que si je reviens, c’est pour vous montrer que je suis meilleur qu’avant. En gros, ça veut dire : me revoilà, voilà ce que ça signifie. En gros, oui, j’ai été jugé, j’ai été mis à l’écart et ça m’a mis en colère. C’est pourquoi mes vocaux sont plus agressifs. La seule chose qui compte maintenant, ce sont les fans qui savent que je ne suis là que pour la musique. Rien à foutre du business, voilà pourquoi j’ai mon propre label. L’argent que les fans dépenseront pour Blaze Bailey ne servira qu’à organiser de plus grosses tournées et une meilleure production pour le prochain disque.

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« Robot » et aussi « Voices From The Past » sont certainement parmi les titres les plus rapides de ta discographie solo. Est-ce que le thrash est un style vers lequel tu voudrais voir ton groupe s’orienter un peu plus à l’avenir ? Je vous trouve vraiment efficaces dans ce style… Mais bon, en même temps, pour moi, plus ça va vite et mieux c’est ! …lol…
On regarde ce qu’on peut faire dans ce groupe et certains gars ont un background death metal. Ils ont apporté quelques idées qu’on a expérimentées. On s’est pas dit qu’il nous fallait absolument des chansons hyper rapides ; ceci dit, j’ai déjà fait des choses comme ça dans Wolfsbane donc ce n’est pas nouveau pour moi. Mais au moment de faire Blaze Bailey, le groupe, on s’est dit qu’il fallait des parties plus dynamiques, sans trop calculer. Nous aimons vraiment jouer ces titres rapides en live et les fans aiment ça aussi.    

Qu’as-tu voulu exprimer au travers du titre de l’album ? L’artwork me semble assez sombre… Une vision pessimiste de l’humanité contre laquelle tu luttes pour ne pas mourir ?
Oui, c’est un titre très sombre et ce que tu viens de me dire est tout à fait correct. C’est vrai que dans un premier temps, on peut le comprendre comme une certaine vision de l’humanité mais dans un deuxième temps, tout est rattaché à ma propre expérience. Plein de gens m’ont dit qu’il fallait que j’arrête, que je n’étais rien, que j’étais complètement inintéressant, que ce que je composais était de la merde : depuis, je n’ai plus foi en personne chez les labels ou dans le business. Je ne crois plus que les fans. Les labels qui me disent que mon disque est bon ou pas, je ne les crois plus. Alors j’ai fondé mon propre label mais je n’en ai rien à cirer des profits que je pourrais faire : c’est juste mon album, ma vie, il y a beaucoup de choses nous concernant tous les 5. Si tu aimes cet album et que tu comprends que c’est le fruit de notre collaboration, alors achète-le. Si tu ne l’aimes pas, tant pis. Tout ce que je peux rajouter, c’est que c’est une expérience géniale de faire ça comme ça. J’espère quand même qu’en France, vous saurez l’apprécier à sa juste valeur.

Question difficile que je pose souvent : quels sont les titres les plus représentatifs de l’album selon toi, et pourquoi ?
Ca serait « Robot », « The Man Who Would Not Die » et “Smile Back At Death”. Mais c’est une question très difficile, comme tu l’as dit ! Pour moi, tout est bon dans cet album. « The Man Who Would Not Die » est notre titre d’album et les lyrics sont très importants car ils montrent exactement dans quel état d’esprit je suis. « Samurai » dit que je ne suis pas là pour faire des reprises ou faire partie d’un tribute-band mais que je ne fais que ce en quoi je crois. “Smile Back At Death” est certainement le titre qui a reçu la plus grande contribution de tous au niveau de l’émotion. Mais encore une fois, c’est à toi, le journaliste, de juger.

Comme je l’ai écrit dans ma chronique, je trouve que c’est un bon album ! Rassure-toi.
Oh, merci, c’est cool.

As-tu déjà des retombées de la presse ? Qu’attends-tu de cet album ?
Non, parce qu’en fait, je commence juste la promo et tu es le premier qui me parle concrètement de l’album. Ton avis est donc très intéressant.

Blaze, je suis désolé mais comme c’est la première fois que nous t’interviewons, je vais être obligé de te parler d’Iron Maiden. Premièrement parce que je suis un fan invétéré du groupe depuis que je suis tout petit, deuxièmement parce que je pense que Virtual XI est un putain de bon album épique et troisièmement parce que les gens veulent toujours savoir ce que tu penses du groupe.
Oui, moi aussi, pour les trois raisons (rires) ! Donc, pas de problème.

J’ai lu sur ton site que Bruce Dickinson t’avait invité fin janvier pour t’interviewer dans son émission sur la BBC… Comment ça s’est passé ? C’est vraiment fun comme situation !
Ohhh, fantastique, man ! Qu’est-ce qu’on s’est marré, ça n’a pas arrêté de vanner une seconde ! Tu sais, j’ai connu Bruce des années avant d’intégrer Iron Maiden et ce mec est complètement ravagé (rires)! Il est revenu dans Iron Maiden, j’ai fait mon nouveau propre groupe et il m’a interviewé pour ça, c’est dingue mais c’est tout Bruce, ça. C’est un mec qui a des valeurs et l’amitié en fait partie.

Mais ce n’était pas un peu risqué pour toi d’être interviewé par Bruce ?
Non, parce que comme Paul Di’Anno et moi-même, Bruce a été à un moment de sa vie l’« ex-chanteur d’Iron Maiden », tu vois ? Je savais bien qu’il n’y aurait aucune entourloupe. J’étais carrément fan du groupe et de Bruce avant d’intégrer Maiden et ça n’a pas changé. Je suis toujours le groupe quand il sort quelque chose donc ce show radio fut une sacrée expérience. (Ils ont remis ça le 4 juillet à la BBC - NdWill)

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J’ai vu que tu avais joué sur le même festival que Paul Di’Anno à Madrid, en juin, à Madrid… Ne me dis pas que vous n’avez pas tapé le bœuf ensemble sur scène sur un ou deux Maiden ?
Non, pas cette fois-ci, mais il y a 4 ans, au Rock The Nations Festival en Turquie, et on s’était bien éclatés.

En fait, au travers de cette interview, il semble que l’ombre d’Iron Maiden plane toujours au-dessus de toi… Tu fais une émission avec Bruce, tu joues sur la même affiche que Paul Di’Anno, tu as joué au début de l’année avec The Clairvoyants en Italie… Quel bilan fais-tu de ta carrière avec le groupe ?
Déjà, ce n’est pas une ombre mais une lumière pour moi ! Je suis très fier d’avoir fait partie d’Iron Maiden et des fans viennent encore me voir pour me dire qu’ils m’avaient vu sur les tournées de X-Factor et de Virtual XI, et qu’ils avaient été bluffés. On ne peut donc pas parler d’ombre. Je suis très content d’avoir mon groupe actuel et de voir que des gens continuent de venir me voir par rapport à ce que j’ai fait à l’époque de Maiden.

Tu sais, je t’ai vu au Zénith de Lille en 1996 pour la tournée Vitual XI et c’était un super concert ! J’avais même un putain de billet collector puisque cette date était la première de la tournée mondiale, et que j’avais le billet n° 00001 (billet qu’on m’a très malheureusement volé avec mes papiers, dans ma voiture, en 1998) !
Non, tu déconnes complètement, là ?! Tu te fous de ma gueule, Will ?!

Non, non, je t’assure, c’est la stricte vérité ! Je me souviens très bien de ce billet, qui était une invitation. La pochette de l’album, tout ça, superbe ticket d’ailleurs comme on n’en fait plus, qui avait le numéro 00001 !
Whaw, c’est fantastique ! Je te jure que si tu avais encore eu ce ticket, je te le rachetais et l’aurais encadré !

Je ne l’ai plus, par contre, mon pote doit encore avoir le numéro 00002 ! Je vais essayer de voir ça avec lui. Je te jure que si j’avais choppé le mec qui m’avait piqué mes papiers ce jour-là, je l’aurais tué ! Je me souviens avoir été très surpris quand tu as chanté « Hallowed Be Thy Name », qui est très difficile vocalement. Je me suis dit : « avec sa voix, il ne pourra jamais monter aussi haut, il va se planter ». Et tu l’as parfaitement chantée. Ce fut un super show !
Oh merci ! Je suis complètement fan de ce titre. J’ai fait de fantastiques concerts avec Iron Maiden. Pourtant, combien de fans m’ont critiqué au début ! Je n’oublierai jamais combien les fans français ont été loyaux avec moi sur cette tournée qui a juste été brillante. Je suis sûr que beaucoup de ces fans viendront nous voir quand nous pourrons revenir chez vous.  

C’est clair ! Déjà, moi, je serai là !
J’y compte bien (rires) ! On a quelques bières à boire ensemble après ce que tu viens de me dire, là ! (rires)

A ce moment, là, la communication est perdue, je suis dégoûté parce que l’interview était en train de prendre une bonne tournure. Heureusement, la femme de Blaze me rappelle de suite…

Oui, désolé, je ne sais pas ce qui s’est passé, on a été coupés…
Ouais, des fois, la technique nous joue des tours.

Ok, revenons à toi. Que fais-tu quand tu n’es pas en tournée, en répète ou en train de répondre à des questions stupides comme celle-là ? (rire)
Je roule en bécane. Je ne pense plus à la musique, ni à personne du groupe. Je pense juste à faire sortir de la fumée de mes pots d’échappement. Je vais un peu partout, en Ecosse, au Pays de Galles. J’espère pouvoir un jour amener ma bécane en France, c’est un trop beau pays.

Tu m’étonnes ! D’ici, de mon bureau, je vois le Jura et un peu plus loin, les Alpes. En bécane, c’est le paradis !
Tu as une bécane aussi, toi ?

Oui, c’est le pied ici ! (Et là, Blaze va m’achever avec sa réponse ! Terrible ! – NdWill)
Alors, prends un crayon et note mon adresse mail, Will. Envoie-moi des infos et dès que je peux, je t’appelle et on se fait une virée ensemble ! Ma femme est une parfaite passagère ! Faut absolument que je prenne des vacances en France et là, on se fait une virée ! Whaw, putain, ça serait vraiment cool, man !

T’es sérieux, là ?
Oui, oui ! (et là, Blaze demande à sa femme s’il peut me filer son mail perso, ce qu’il fait finalement ! - NdWill). Donne-moi de tes nouvelles, ça pourra vraiment le faire !

Ben merde alors, si je m’attendais à ça (rires) ! Mais je te contacterai, c’est sûr ! Voudrais-tu rajouter quelque chose d’important qu’on n’ait pas dit, pour peut-être donner envie aux fans français d’acheter ton album ?
Les fans français sont vraiment les meilleurs. Quand je jouais dans Iron Maiden, les concerts furent vraiment terribles et c’est tout juste s’ils ne m’ont pas traité comme un roi absolu, limite un dieu. Je veux donc leur dire au travers de ton article : merci énormément, vous serez toujours les meilleurs pour moi et j’espère pouvoir vite fait revenir avec mon groupe chez vous ! Merci les fans Français, c’est vous qui êtes des rois !


PS Dernière Minute : on a appris le 12 juillet que la manager de Blaze, Debbie, qui n'est autre que sa femme, avait été victime d'une très sérieuse hémorrhagie cérébrale et qu'elle était dans une situation très critique, dans le coma. Tous nos voeux de rétablissement à Debbie et de courage à Blaze  (quand on sait qu'il a réussi à se sortir d'une grosse dépression grâce à elle et à leur mariage en 2007, Blaze doit être très mal, là...) !  Noiseweb & Metal Obs' sont avec vous par la pensée pendant cette épreuve...

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BLAZE BAILEY – The Man Who Would Not Die
Blaze Bailey Recordings / La Baleine


Site : www.planetblaze.com

Myspace : www.myspace.com/blazebayley