PAPERBACK FREUD
Rock n' roll secours...

Avec leur second album All In A Day’s Work, les Suédois de Paperback Freud ont réussi à accrocher l’attention d’une partie de la presse française. Pour une fois que notre beau pays n’est pas en retard pour découvrir un groupe, diront certains ! En attendant que le reste de l’Europe ne succombe à son tour, petite présentation toute simple et dans la bonne humeur, en compagnie de Joachim (chant) et Mike (Batterie), de ce quintet plutôt attachant qui était en tournée promo par chez nous durant l’hiver dernier.

Interview exclusive Noiseweb

Entretien avec Joachim « Jake The Snake » (chant) et Mike T (drums) - Par Looner
Rechercher : dans l'interview
Contents d’être revenus en France en décembre dernier ?
Mike : Absolument ! C’est bien d’être de retour, nous attendions cela depuis longtemps.
Joachim : C’était super. D’autant que nous avons eu ici de très bonnes critiques dans différents magazines et webzines.

Les chroniques sur le nouvel album sont plus que positives par chez nous, il semble désormais exister un lien spécial entre Paperback Freud et la France.
Joachim : Nous le sentons comme cela. C’est la seconde fois que nous sommes ici avec un deuxième album sorti en France et que les gens semblent apprécier. Donc, oui, il y a une connexion. Tu sais, pour nous, jouer du rock n’ roll, c’est avoir du bon temps et seulement cela. Faire la fête, boire des verres, passer de bonnes soirées et on ressent aussi cela chez les Français.

Pouvez-vous vous présenter un peu aux lecteurs de Metal Obs’ qui ne vous connaîtraient pas encore ?
Mike : Nous venons de Suède et nous jouons ensemble depuis une dizaine d’années. Nous sommes cinq, avec Jake aux vocaux, moi Mike T à la batterie, Savoy et Rocky aux guitares et Yeti à la basse. Nous jouons du rock n’ roll old school influencé par le Hard Rock des années 70 et 80 mais nous essayons aujourd’hui d’aller au-delà de ces influences et de tracer notre propre route, d’apporter notre propre touche.

Dans le groupe, vous avez tous des pseudonymes. Pourquoi n’utilisez-vous pas vos vrais noms ?
Mike : On trouve cela plutôt drôle, en fait ! (Rires)
Joachim : C’est simplement venu d’un hommage à tous les groupes que nous aimons et qui ont toujours eu des noms de scène.

PAPERBACK FREUD

Je  pensais tout simplement que vous aviez honte de vos vrais noms !
Joachim : Absolument pas ! (Rires). Dans notre pays, en Suède, les gens peuvent s’amuser de nos nouveaux noms et si certains n’aiment pas, rien que pour cela, nous le faisons encore plus !

Quelles sont les influences musicales majeures dans Paperback Freud ?
Joachim : Oh, il y a un grand nombre de groupes ! AC/DC avec Bon Scott, Kiss, Motörhead.
Mike : Guns N ’ Roses..

Guns N’ Roses, le premier album ?
Joachim : Oui, le premier, qui, pour moi, est l’un des meilleurs albums jamais sortis, je l’aime vraiment. Mais il y a un grand nombre d’influences.

Vous avez tous les mêmes influences ?
Mike : Absolument !

PAPERBACK FREUD

Dès lors, ce n’est pas trop difficile pour la composition de trouver des choses originales ?
Joachim : Nous savons comment les chansons de Paperback Freud doivent sonner. Quand nous faisons un album, nous n’écrivons pas une cinquantaine de morceaux, des titres que nous n’aimerons pas à la fin. On écrit les chansons, on les aime et c’est fini. C’est pour cela que pour cet album, il n’y a que onze titres. Pas de morceaux que l’on ne sente pas (se tournant vers Mike). Je ne crois pas que cela soit difficile de composer malgré toutes nos influences, cela vient...
Mike : Cela vient naturellement. Chacun sait ce qu’il doit apporter et nous savons ce que doit être Paperback Freud. C’est un processus assez facile.

Je ne vois pas beaucoup de chroniques du dernier album par chez vous, ce n’est pas trop dur de ne pas être prophète en son pays ?
Mike : C’est dur car c’est un petit marché et tu as pas mal de groupes qui retiennent déjà l’attention des médias. C’est aussi difficile pour des nouvelles formations d’avoir du succès en Suède en premier et c’est pourquoi beaucoup d’entre elles préfèrent se concentrer sur les autres pays avant de revenir.
Joachim : Pour ce second album, nous attendons une bonne distribution pour la Suède. C’est pour cela que l’on ne s’occupe pas de notre pays pour le moment. 

PAPERBACK FREUD

Avec le recul, que pensez-vous maintenant de votre premier album, Roller ?
Joachim : Je continue vraiment d’apprécier Roller mais tu sais, les chansons de cet album avaient été écrites et travaillées pendant longtemps, bien avant l’enregistrement. C’était surtout...
Mike : …un ensemble de démos. Ce que n’est pas le nouvel album.
Joachim : Le nouvel album est meilleur mais je continue d’aimer Roller.
Mike : Je pense que la production de All In A Day’s Work est vraiment meilleure. 

Vous aussi, vous avez été en quelque sorte victimes du blocage du Tunnel sous la Manche (NDLR : en décembre dernier, le froid avait bloqué la totalité du trafic trans-Manche par le tunnel durant plusieurs jours avec à la clef des bouchons de camions sur l’autoroute prise sous la neige et le groupe s’est retrouvé piégé durant plusieurs heures dans le trafic alors qu’il était attendu à Berck-sur-Mer pour une dernière date) ? Grande expérience ?
Mike : (rires). Nous étions entassés depuis trois heures sur la route de l’Angleterre en provenance de Lille et la neige s’est mise à tomber plus fortement que nous l’espérions.
Joachim : Nous aurions bien voulu arriver à Berck-sur-Mer plus tôt, mais...
Mike : …mais nous sommes restés dans la voiture à attendre pendant des heures ! (Rires)


PAPERBACK FREUD – All In A Day’s Work
Longfellow Deeds Records



Myspace : www.myspace.com/paperbackfreud