VULCAIN

Enfin de retour !!


L’emploi de la 1ère personne du singulier est proscrit par les journalistes, c’est une sorte de règle. Sauf que dans certains cas, il est impossible de passer à côté ! En effet, Vulcain a été un des groupes qui a bercé ma jeunesse (comme beaucoup de fans dans les années 80) et dont j’ai été le plus fan. C’est donc avec un plaisir non feint que nous avons appris la reformation du groupe en fin d’année dernière pour quelques dates, qui culmineront au Hellfest en juin prochain, et que nous avons accueilli la réédition des trois premiers albums par XIII Bis avec joie. Il nous était donc impossible de ne pas joindre Daniel Puzio, histoire de remettre un bon coup de projo sur la carrière d’un groupe que nous espérons relancée pour de bon. Vous, les fans de Metal, allez voir le groupe en concert, vous ne le regretterez pas ! Les Maîtres de la Foudre, la Force Métallique, sont de retour… Vulcain !!!!  

Interview parue également dans le Metal Obs' 39 d'Avril 2010

Entretien avec Daniel Puzio (guitares, vocaux) – Par Will Of Death - Photo Hellfest : J.C. Baugé
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Salut Daniel ! Vraiment content de pouvoir enfin te reparler parce que j’ai toujours été un grand fan du groupe. Pourquoi vous avez arrêté en 1998 ?
Le dernier album, Stoppe La Machine, porte bien son nom : on ne vendait plus d’albums et il n’y avait plus grand monde en concert. Mon frère était assez démotivé et Marc avait d’autres projets musicaux. La fin d’un groupe, ça se passe souvent comme ça, en fait… Le fait d’avoir fait le tour musicalement, ce n’est pas ce que j’ai ressenti en premier, mais ouais, c’était peut-être un peu ça aussi.

On ne va pas refaire un historique de tous les albums du groupe, mais peut-être reparler un peu de la période qui va de Rock n’ Roll Secours à Live Force, qui fut le point culminant de votre carrière (en gros, 1983 / 1988)…
Oui, tout à fait. Les choses sont allées très vite pour nous car on est passé du jour au lendemain de notre salle de répètes à la 1er partie de Motörhead, et pan ! On a rencontré les gens qu’il fallait à l’époque, surtout Philippe Touchard, qui a fini rédacteur en chef d’Enfer Magazine. Au début, il animait une petite radio Hard sur la bande FM et était fou de Motörhead. Il a fait du rentre-dedans auprès de certaines personnes influentes et il a réussi à nous faire jouer avant le groupe de Lemmy… Il a fait venir Madrigal au concert et on signe dans la foulée notre premier contrat. On enregistre Rock n’ Roll Secours en 15 jours et on tourne alors sans arrêt. Ça a été très vite et on n’a pas eu le temps de respirer… Desperados sort en 1985 et Big Brothers en 1986. Là, j’ai des regrets parce qu’on n’a pas passé assez de temps entre ces deux albums ; on aurait dû mieux le faire, ce disque ! Après le Live Force (1988), on s’est séparé de Didier (Lohezic) pour plein de raisons, dont des trucs persos dont on ne parlera pas ici. On a alors essayé de prendre un guitariste pour nous aider à décoller et vendre un peu plus (NDLR : Frank Pilant) et en fait… on s’est planté (rires) !

Qu’est-ce qui a déconné à partir de Transition (1989) ?
Je pense qu’on a essayé de faire quelque chose de trop sophistiqué et les gens n’ont pas suivi. C’est entièrement de notre faute et c’est à partir de là que nos ventes ont chuté, même si on tournait encore assez bien. Ensuite, Frank Pilant est parti vers d’autres horizons musicaux. On a retrouvé un autre guitar-hero en la personne de Marcos Arieta, et ça s’est encore mal passé. Il n’est jamais rentré dans le groupe comme il fallait, peut-être un peu trop jeune aussi par rapport à nous, un peu trop fainéant aussi (rires)… Il n’était jamais opérationnel avant 14 h ; des fois, c’est un peu chiant (rires) ! On a fini à 3, parce que là, au moins, on ne s’engueulait pas (rires) et on a fait comme ça Vulcain (1994), Atomic Live (1996) et Stoppe La Machine (1998), et ça s’est arrêté là.

Vous disparaissez alors du circuit en 1998, Marc forme Blackstone, mais ton frère et toi êtes portés disparus jusqu’en 2004, où je découvre totalement par hasard un groupe au Raismes Fest appelé Mister Jack mené par un certain Daniel Puzio (rires) ! Vous avez fait quoi depuis le temps, les deux frangins ?
Je n’étais effectivement pas mort (rires) ! Mon frangin a ouvert un magasin d’instruments de musique du côté de Pigalle ; il s’est complètement investi dans son truc car de toute façon, après notre split, il ne voulait plus faire de musique. Marc a fait Blackstone. Moi, j’ai végété mais sans arrêter de composer. A un moment, ça m’a re-démangé et j’ai appelé Philty Garcia et Gérard Michel (ex H-BOMB), que je voyais toujours quand on jouait à Paris, à l’époque… Ils n’étaient pas « des super potes » mais j’ai toujours eu de bons contacts avec eux. Et puis, l’année dernière, Vincent m’appelle pour me dire qu’il fallait qu’on reforme Vulcain. Je lui ai répondu que c’était OK, qu’il fallait le faire tout de suite parce qu’après, on serait trop vieux (rires) !

Tu voulais reformer Vulcain mais apparemment, il y avait un problème avec Marc…
Non, c’est moi qui n’étais pas d’accord. Quand Marc m’a appelé en 1998 pour me dire qu’il arrêtait, ça ne m’a pas plu du tout. J’ai appris par la suite qu’il avait déjà signé chez XIII Bis pour Blackstone au moment où il nous a quittés et je me suis dit qu’il nous avait fait là un enfant dans le dos ! S’il y a quelqu’un qui pouvait arrêter ce groupe, c’était moi ou mon frangin, car on était la base de la formation. Le fait que Marc nous plante a fait que ma fierté en a pris un coup…

VULCAIN

Et comment tu arrives à passer au-dessus de ça, alors, en fin d’année dernière, pour reformer Vulcain ?
L’envie, tout simplement ! Et depuis qu’on répète ensemble, je le sens grave ! Notre split remonte à plus de 10 ans et je suis passé outre ces gamineries. On fonce, on prend du bon temps car on ne fait pas ça pour l’argent, tu vois… Les répètes sont géniales, vous allez voir (rires) ! Vincent a ressorti la Rickenbacker et on joue beaucoup de titres de Rock n’ Roll Secours et de Desperados, et des morceaux de tous les albums sauf de Big Bang. On met quand même la priorité sur les vieux albums.

Tiens, j’aimerais revenir sur Big Brothers et là, c’est le fan qui était allé acheter son album fiévreusement le jour de sa sortie qui parle : j’avais été surpris par cet album, et pas qu’en bien. Pourquoi cet album était-il si différent des 2 premiers ?
Parce que c’est Benali (NDLR : le manager du groupe de l’époque) qui s’est investi dans la production plus que nous et on n’a pas pu faire ce qu’on voulait. Il nous a manqué une année de plus entre Desperados et Big Brothers, pour peaufiner plus les morceaux. Là, à peine sorti de la tournée de Desperados, on retournait en studio sans aucun recul.

Il y a quand même quelques classiques dans cet album, comme « Le Soviet Suprême », « 22 » ou encore « Khadafi »…
Oui, certes, mais on aurait vraiment pu les faire mieux encore ! On s’est laissé driver pensant que c’était la solution, parce qu’à cette époque-là, il nous fallait de la thune pour bouffer, parce que personne ne travaillait à côté. On a fait comme les Anglo-Saxons, on a cherché le hit – on ne va pas se le cacher – et on a été trop vite… On a retenu de cette histoire qu’il ne faut pas laisser les gens te driver, que tu dois réfléchir par toi-même et prendre les bonnes décisions.

Donc, vous gérez tout, tous seuls, là, pour le moment ?
Bah, pour l’instant, là, il n’y a pas d’album prévu et on gère juste les dates et un peu de business avec XIII Bis.

Les fans vont être déçus de lire ça…
Bon, on va quand même faire un DVD de tous les concerts qu’on va donner, puisqu’on va au moins filmer le concert de Paris. Il y aura au moins ça, comme support commercial, certainement pour les fêtes de fin d’année. Quant à un album, c’est simple, on n’a rien pour le moment (rires) et c’est trop tôt pour en parler. On va prendre contact avec les salles, on va voir comment ça va se passer : s’il n’y a personne à nos concerts, ça ne va pas aller loin, faut être réaliste. Et puis, on est en France (rires) ! On ne sait vraiment pas ; on va vers l’inconnu, là, mais c’est aussi ce qui est excitant ! J’espère qu’au bout de tant d’années d’absence, les gens auront quand même envie de nous voir…

XIII Bis réédite les 3 premiers albums réédités et remasterisés. Vous avez été consultés pour ça ?
Ce sont en fait les remasters que Marc avait faits il y a quelques années, pour les premières rééditions. C’est bien mais je ne suis pas sûr que ce soit le bon choix. XIII Bis nous a proposé ça, en échange de quoi ils nous filaient un support pour les concerts ; on n’a pas pu dire non... J’aurais personnellement préféré qu’ils rééditent Transition, Big Bang et Vulcain, qui se sont mal vendus et qui sont aujourd’hui introuvables. Mais je sais que ça risque d’être compliqué parce que je ne sais pas où sont les bandes : Musidisc était producteur de Transition et de Big Bang, tandis que Vulcain a été fait par un studio qui s’appelait Mix It, mais qui a complètement disparu de la circulation. Ça aurait pris trop de temps à rechercher ces bandes, tout en risquant en plus de se prendre un procès sur la gueule. Mais ce que je peux dire, c’est que c’est quand même prévu. Attendons un peu… Ce qui est bien par contre, c’est que les gens peuvent se procurer nos trois premiers albums pour un prix modique…

Ouais, et puis, vous, ça va quand même vous rapporter un peu de royalties, non (rires) ?
Ben ouais (rires) ! Encore faut-il qu’ils en vendent ! C’est sûr que les droits d’auteur nous appartiennent… Personne ne les aura à notre place. Et puis, c’est toujours bien d’avoir un support à vendre dans les concerts autre que les t-shirts…

Donc, justement, vous allez reprendre la route, pour Nancy, chez Paulette, le 16 avril… Alors ?
Alors, on est super prêts ! D’façon, moi, ça fait 30 ans que je suis prêt (rires) ! Mon sac n’a jamais été déballé…

En disant ça, tu me rappelles tes paroles dans le titre « Sur La Route », là, dans Desperados…
Oui, on va le jouer d’ailleurs, celui-là. Mais c’est exactement ça : tu es musicien pour partir en tournée, sinon, ce n’est pas la peine de faire ça !

Vous vous êtes reformés en trio, comme à la fin de votre aventure. Mais en live, il ne manque pas une guitare quand même, pour l’accroche, notamment sur les solos ?
Là, Vincent s’est remis à jouer en accords, comme Lemmy, avec sa Ricken’… Tu peux me croire, vous allez être surpris. Sur les derniers albums, il jouait comme un vrai bassiste, du note à note ; là, il ne peut pas se le permettre puisque je suis seul à la gratte. Il a remis de la disto à mort et avec le matos de maintenant, ça sonne grave ! C’est comme Motörhead avec Fast Eddie Clarke et Lemmy, ça envoie dur…

Des nouvelles de Didier Lohezic ?
Ah ouais, bien sûr ! C’est mon pote et on se voit toujours. Il viendra certainement faire les quatre derniers titres avec nous sur la date de Paris, d’ailleurs. Je ne lui ai pas proposé la reformation parce qu’il y a un gros décalage maintenant, vu qu’il a arrêté la guitare en 1986 ! Il a toujours une guitare qui traîne chez lui et je le fais travailler sur quelques titres. Il sera prêt mais je ne pense pas qu’il aurait pu tenir 1 h 30, d’autant qu’il a perdu une oreille suite à sa carrière dans Vulcain… Il est resté un de mes proches, même si on s’est séparé à un moment donné musicalement.

Il y a pas mal de groupes français qui se sont reformés dernièrement ou qui refont bien parler d’eux depuis un certain temps, comme Trust, Satan Jokers, vous, Mystery Blue, ADX, Loudblast ou encore Nightmare… Tu penses que c’est une nouvelle bonne période pour le Metal français ?
Ça, c’est le grand point d’interrogation ! Nous, on l’a fait parce qu’il y a de la demande : partout où je suis allé avec Mister Jack, on ne m’a parlé que de ça, même chose pour Marc avec ses projets (NDLR : avec Blackstone et Satan Jokers). On a eu cette proposition du Hellfest, et voilà quoi… On ne l’aurait pas fait si on était tombé dans les oubliettes, comme Square, par exemple, qui se reforme mais dont on n’entend pas parler. On va bien voir ; en tout cas, les jeunes poussent derrière !

Justement, par rapport à d’autres, comment situes-tu le groupe en termes de popularité ?
Oh la la, c’est compliqué comme question, ça ! Je dirais qu’après Trust, on ne se trouve pas trop mal et je crois qu’on est dans la tête de beaucoup de gens. Ça, c’est déjà assez flatteur. Loudblast s’y remet aussi en ce moment et même si ce n’est pas le même style musical, faut admettre que ça ne rigole pas (rires). Quant aux autres, je ne sais pas : Satan Jokers, ça n’a jamais été ma tasse de thé. J’ai toujours trouvé qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans ce groupe (rires) !

VULCAIN 

Revenons à cette histoire de Hellfest. Je me souviens d’une polémique sur votre Myspace, où tu avais dit que le Hellfest ne vous voulait pas, qu’il y avait une sorte de véto, un truc comme ça… Pourtant, vous allez y jouer. Alors ?
Ecoute, au début, on avance le truc, on nous rappelle en nous disant que c’était loin d’être évident et d’un seul coup, on a Olivier Ganrier au téléphone qui nous dit que c’est bon, qu’on ne doit pas s’inquiéter… « Vous jouez, vous jouez ! Qu’est-ce que c’est que ces trucs sur Internet ? etc… ». Et c’est vrai qu’on a fêté cette nouvelle parce que ça aurait été chiant de ne pas le faire. C’était aussi un peu une des carottes pour cette reformation… Je pense quand même que ça va faire plaisir à pas mal de monde de nous voir sur la Main Stage, ça va chanter grave ! En plus, on est sur la scène avec Motörhead ce jour-là, ça va chier ! Grand souvenir en perspective, là…

Mais dis-moi, ça ne vous a pas fait chier qu’on vous appelle les « Motörhead français » ?
Ah non, pas du tout, je suis très fier de ça ! Ils ont bercé toute ma jeunesse et sur les premières tournées Overkill, Bomber, on était aux premiers rangs, dans la fosse ! Après, on a joué avec eux sur plusieurs dates, de la folie…

Ouais, tu avais aussi la même position de micro que Lemmy pour chanter !
Ah ouais, moi, j’étais un fou (rires) ! Les pattes, la cartouchière, tout le bordel, quoi (rires) ! J’étais le vrai fan, on ne pouvait pas trouver mieux ; mon frère aussi, avec la Rickenbacker comme Lemmy, moi avec la même guitare que Fast Eddie Clarke… Je suis toujours aussi fan des premiers albums. Par contre, sur les derniers albums, j’ai un peu décroché parce que je n’aime pas le nouveau guitariste (NDLR : il parle de Phil Campbell). Mais ça ne m’empêche pas d’aller les voir dès qu’ils passent à Paris.

Et que fais-tu quand tu ne joues pas dans Vulcain ? Parce qu’il faut bien bouffer quand même…
Je travaille dans une société d’audio-visuel qui loue des lights, de la vidéo et du son pour des conventions d’entreprises pour des gros groupes comme Lagardère, Total ou Peugeot. Ça fait 15 ans que je fais ça, dès que j’ai eu ma première fille. Il a fallu bouffer, là, t’avais plus le droit à l’erreur ! Je suis rentré dans ce milieu-là par l’intermédiaire d’ingénieurs du son que je connaissais ; il y a de la thune à prendre et pour moi, c’est plus cool que d’aller au Zénith décharger des camions…

Ouais, et ça montre bien que vous ne reformez pas Vulcain pour la thune…
(Eclat de rire) C’est clair ! Bon, si on en prend un peu, on ne va pas cracher dessus évidemment ; en tout cas, il ne faut pas qu’on en perde, d’autant que mon frangin a toujours son magasin d’instruments à Paris. Si un jour, faut commencer à donner de l’argent pour jouer, on ne continuera pas ; je pense que ce n’est pas prêt d’arriver, quand même, avec nous…

Bah quand même ! On ne va quand même pas demander de la thune à Vulcain pour qu’il joue !
Ben, tu sais, avec Mister Jack, on nous donne 300 € pour aller jouer au fin fonds de la Bretagne ! Ce n’est pas possible. Du coup, avec Mister Jack, quand on joue, on ne va pas plus loin qu’à 100 bornes de Paris. Bon, c’est sûr qu’on a moins la côte que Vulcain…

Ça a donné quoi, d’ailleurs, l’album de Mister Jack ?
Eh bien, on a vendu un millier d’exemplaires… sans aucune aide de ce fameux label, là, Bernett… Le mec n’a rien branlé mais a quand même pris sa thune. J’ai été très déçu, je pensais que les mentalités avaient changé mais tu tombes toujours sur les mêmes types ! Au départ, on a traité avec Laurent de Thundering Records, mais il a dû arrêter pour des raisons personnelles. On a alors négocié avec le gars qui dirige tout, là, qui est au-dessus de tous les labels de la boîte – je ne me rappelle même plus de son nom tellement il nous a fait chier – et qui n’a rien branlé. Lors des premiers rendez-vous, on nous a promis monts et merveilles mais au final, on s’est démerdé tous seuls… Je ne me fais plus aucune illusion sur le business, rien n’a changé en plus de 20 ans… Tout a été sérieux pour nous jusqu’à la fin de Big Brothers, parce que Musidisc a quand même mis du pognon dans l’affaire, mais alors après, terminé…!

Justement, des albums qui ont moins bien marché ensuite, Transition, Big Bang, Vulcain, Stoppe La Machine, quel est celui qui mériterait peut-être d’être le plus reconnu aujourd’hui ?
Ils sont tous différents. Le dernier, c’est pareil, on l’a fait en 15 jours, c’est pour ça que le mix n’est pas terrible… Je proposerais le premier qu’on a fait à trois, Vulcain, parce qu’on était plus revenu aux sources. On va jouer « En Retard » de cet album, d’ailleurs, sur nos prochaines dates. Un morceau qui avait été écrit un peu pour la fille de Marc (rires) mais elle l’aime beaucoup (rires) !

Ecoute, on arrive au bout de cet entretien… Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter maintenant ?
Des salles pleines ! En tout cas, c’est un préalable : pour le moment, j’ai un titre de prêt pour Mister Jack, et c’est tout. Alors, t’imagines, 12 titres pour Vulcain ?! Faudra pas être pressé si on décide de refaire un disque… Pour l’instant, je n’ai pas le feeling pour ça, on va déjà reprendre goût à la scène, du plaisir !

En tout cas, j’espère vous revoir très bientôt car je pense que tu as compris que j’étais un vieux die hard fan du groupe (rires). J’espère que vos dates seront une réussite et que les gens vont enfin enlever la merde qu’ils ont dans les oreilles pour se rendre compte de ce qu’est le vrai Rock n’ Roll !
(Rires) Je l’espère aussi. Un grand merci à toi en tout cas et à très bientôt !

 

VULCAIN – 3 Original Album Classics [rééditions]
XIII Bis / Sony



Myspace : www.myspace.com/vulcainweb