YEAR LONG DISASTER


All magic revealed...

Combien de temps encore, des gratte-papiers comme nous, continueront-ils d'évoquer Dave Davies, guitariste des Kinks, quand il s'agira de parler de son fils, Daniel Davies ? Allez, disons que c'est la dernière fois. De toute façon, avec un nouvel album de cette qualité sous le bras, Year Long Disaster écrit sans aide une bien belle histoire...

Interview également parue dans le METAL OBS n°39 d'Avril 2010

Entretien avec Daniel Davies (guitares, chant) - Par Geoffrey
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Quand Lemmy de Motorhead dit que « Year Long Disaster joue du rock n’ roll de la façon dont le rock n’ roll doit être joué », est-ce que cela résume vos envies, au début du groupe ?
Oui. On ne pensait pas vraiment à ce qu’on allait faire, sauf que cela allait être du rock n’ roll. On était tous fan de Motörhead et d’AC/DC.

Après la sortie du premier album, as-tu été surpris par votre succès si rapide ?
Je ne sais pas. On a tourné non stop pendant deux ans, sans réelle pause, enchaînant les dates. On n’a pas eu vraiment le temps de s’en rendre compte. Et puis une fois la tournée terminée, on s’est mis à la composition de ce nouveau disque. On s’y est plongé tête baissée sans regarder autour de nous. On savait exactement où on voulait aller.

Le travail est la clef du succès du groupe ?
Je pense, oui. On adore tourner, composer, donc on essaye de le faire tout le temps.

Que retiens-tu de toutes ces tournées ?
Je ne me souviens plus de grand-chose, en fait (rire) ; tout a tendance à se mélanger, entre les tournées avec Motörhead, Velvet Revolver, Turbonegro…

YEAR LONG DISASTER

Ce n’était pas un peu trop parfois ?
Si, des fois.  Le plus dur, je pense, a été cette tournée de trois mois non stop en Europe, c’était beaucoup trop.  En deux ans, on a peut-être été à la maison 2 mois. On a quitté l’Europe, on tournait aux Etats-Unis, puis de nouveau, on retournait aux Etats-Unis. Mais je n’ai pas le droit de me plaindre, même si ça a été fatiguant. Et même si à part les tournées, on n’a pas de vie personnelle…

Mais c’est ça, non, mener une vie rock n’ roll ?
Oui (rire). Mais des fois, tu as besoin de te reposer pour pouvoir mieux rentrer et composer… l’album suivant (rire) !

As-tu senti de la pression pendant la composition, du fait du succès du premier album ?
Pour cet album, je me suis senti beaucoup plus à l’aise. Je savais exactement où je voulais aller.  Dès que nous avions fini le premier album, je savais exactement où je voulais aller avec le suivant.  Au début du groupe, j’étais juste un guitariste qui chantait parce qu’il ne trouvait personne. Et puis j’ai réalisé, après ce premier album, que j’étais un chanteur dans un groupe, et que je savais dorénavant ce que je voulais faire de ma voix.  J’ai juste décidé de rester moi-même. Il n’y avait pas de pression, on voulait juste être fier de notre travail.

Comment décrirais-tu cet album ?
Le son est plus gros et plus clair aussi que sur le premier. Plus accrocheur aussi, avec des morceaux plus osés, moins classiques que sur le premier.


YEAR LONG DISASTER – Black Magic ; All Mysteries Revealed
Volcom Entertainment


Site : www.yearlongdisaster.com

Myspace : www.myspace.com/yearlongdisaster