ABIGAIL WILLIAMS

American Witchery


Certaines formations Black Metal commencent à naître un peu partout aux Etats-Unis ces dernières années. Voici l’un de ses nouveaux fleurons : Abigail Williams. Avec un nom se référant à la célèbre affaire des sorcières de Salem au XVIIème siècle, leur Black Metal mélodique inspiré par les premiers Emperor nous a séduits... 

Interview également parue dans le Metal Obs' 43 d'octobre 2010


 Entretien avec Ken Sorceron (guitares/chant) – Par Seigneur Fred & Sophiecat
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En début d’année, une édition limitée de votre premier opus In The Shadow Of A Thousand Suns est parue avec un CD bonus de quatre titres. Qui a eu l’idée de cette piqûre de rappel : vous ou votre label ?
Si je me rappelle bien, le label avait prévu de ressortir l’album avec des morceaux bonus et je lui ai demandé si on pouvait faire un nouvel artwork plus un CD bonus avec de nouvelles chansons et il a dit oui. On voulait que celui-ci soit une sorte d’EP gratuit pour que les gens sachent que nous travaillions sur de nouveaux morceaux et découvrent le line-up actuel, etc. Nous avons appelé ce disque bonus Agharta.

Ce sont vraiment de nouvelles compositions sur In The Absence Of Light ? Comment avez- vous préparé ce nouvel enregistrement en studio à Cleveland avec Cole Martinez (ex-System Divide) puis Peter Tägtgren ?
Pour la plupart, ce sont de nouveaux morceaux sauf deux qui venaient du CD bonus justement. J’aimerais insister sur le fait que Cole Martinez n’a pas produit notre album, c’est moi qui l’ai fait. Nous l’avons payé pour utiliser son studio. Il était censé être coproducteur et ingé-son mais il ne venait que rarement alors nous avons fini par lui dire qu’il ne devait plus se donner la peine de venir au studio. Vers la fin, nous avons eu de meilleures relations avec lui et il nous a aidés pour quelques trucs quand il fallait enregistrer le chant. J’étais en studio en même temps que System Divide et ils ont eu la même histoire… C’est sûrement pour ça qu’il n’est plus dans le groupe d’ailleurs. En fait, j’avais déjà joué comme guitariste live avec eux lors d’une récente tournée pour les aider car ce sont de bons amis à moi. Une fois que l’enregistrement fut terminé, nous avons envoyé les morceaux à Peter Tägtgren en Suède et il les a mixés.

ABIGAIL WILLIAMS

Sur scène, vous êtes seulement trois dorénavant car votre claviériste Ashley Ellyllon a quitté le groupe pour Cradle Of Filth en 2009. Sans elle, comment faites-vous lors des concerts dorénavant ?
En fait, elle a quitté le groupe en 2008 avant la sortie d’In The Absence (…). Nous avons donc réglé cette histoire depuis un moment. Nous avons essayé avec d’autres personnes aux claviers mais ce n’était pas pareil. On joue au clic à présent (NDLR : métronome électronique) et des samples restituent les claviers durant le show, donc pas de problème en live. Moins de personnes sur scène et cela rend mieux. En plus, nous jouons surtout des nouvelles chansons maintenant et il y a moins de claviers.

A propos du premier album, les critiques furent bonnes. Vous aviez alors travaillé avec Trym Torson (Emperor/Zyklon) à la batterie. Etes-vous encore en contact avec lui et qu’a-t-il apporté à Abigail Williams ?
Emperor est le premier groupe de Black Metal que j’ai écouté donc ce sera toujours une influence. Nous avons échangé quelques e-mails, et je vais sûrement le recontacter quand je lui enverrai le nouveau CD. C’était cool de travailler avec lui. Il a mis la barre haute pour les autres, c’est sûr. Parfois, j’oublie que le batteur de mon groupe préféré a joué sur mon album (rires), c’est donc vraiment une très bonne sensation, c’est clair !
 

ABIGAIL WILLIAMS – In The Absence Of Light
Candlelight / Season Of Mist



Myspace : www.myspace.com/abigailwilliams