GRIFFON

Que résonne le Cor... 




GRIFFON est un groupe de black « pagan » issu de la région parisienne. Nous avons voulu en savoir plus sur les inspirations diverses du groupe, et décrypter les références – de l'histoire à la mythologie - présentes sur leurs deux sorties à ce jour, l'EP Wig Ah Wag (2014) et, plus récemment, l'album Har HaKarmel (2016).

Interview exclusive NOISEWEB


Entretien réalisé avec Aharon (chant) et Sinaï (guitare) par Jean-Baptiste Juillard
Rechercher : dans l'interview
Noiseweb est ravi de pouvoir donner la parole à une jeune formation francilienne ! Pourriez-vous nous présenter le groupe, son origine, les conditions de sa formation, le concept qui se cache derrière éventuellement… ?
Aharon : Salut à toi et aux lecteurs de Noiseweb. Le projet Griffon remonte à fin 2012. Sinaï et moi avions composé quelques titres et enregistré « Que résonne le Cor ». La chanson nous a permis de recruter notre premier line-up sans avoir à trop galérer en auditionnant des connards qui te font perdre ton temps (on en a pourtant quand même eu). À l’automne de l’année d’après, notre line-up était formé et nous avons pu faire notre premier concert. L’année d’après, fin 2014, notre premier EP Wig Ah Wag est sorti en autoprod. Nous avions donné pas mal de concert entre temps sur Paris, Lille et Rouen. C’est vers cette période que nous nous sommes séparés de notre premier guitariste Couillu. Tancrède de NEPTRECUS nous a alors rejoints. Au printemps 2015, nous sommes partis sur les routes avec le groupe Ishtar pour faire quelques dates dans l’ouest de la France. Dès notre retour, nous nous sommes attelés à la production de l’album Har HaKarmel. Entre temps, Griffon a changé de bassiste (Witart continue cependant à être notre bassiste remplaçant) qui fut remplacé par Macabre de MORTIS MUTILATI. Après quelques péripéties, notre album est sorti via le label Hass Weg Production à la mi-janvier 2016. La dernière modification du line-up est très récente. Scalde n’est désormais plus membre de Griffon et a été remplacé par Kryos (NEPTRECUS / THE NEGATION).
Le concept de Griffon, c’est de faire du black pagan comme on voudrait que soit le black pagan. Cela peut se définir par la négative : le black pagan, ça ne doit pas se contenter de mélodies bateau avec une guitare foireuse, le tout saupoudré de paroles parlant de vikings. Plus sérieusement, nous voulions un groupe rigoureux, précis en live, avec une bonne production, et surtout qui évite de tomber dans les clichés qui font malheureusement le propre du style actuellement. En résumé, rester dans l’underground, tout en rejetant la médiocrité.

Sinaï : Salut à toi. Aharon et moi sommes des amis de longue date. Nous avons à plusieurs reprises joué ensemble par le passé. Il désirait former un groupe de black metal pagan et m’a donc présenté le projet et le concept, tout en me proposant le poste de guitariste et compositeur. À cette époque, je m’étais beaucoup éloigné de la scène metal et j’avais réduit considérablement ma pratique de la guitare. Le fait d’avoir rejoint le groupe m’a donc remis dans le milieu et m’a forcé à travailler à nouveau mon instrument. La totalité de l’EP a été composée par mes soins avec Aharon qui m’aidait à composer et surtout qui me donnait des instructions pour que les morceaux soient en cohérence avec le concept. Concept d’ailleurs auquel je n’ai à aucun moment contribué.

Vous avez sorti en premier un EP sous le nom de Wig Ah Wag, pourriez-vous nous éclairer sur la signification obscure de ce titre et nous présenter les retours critiques ?
Aharon : C’est une chanson qui reprend le mythe de l’Ankou, qui est une allégorie de la mort en Bretagne. « Wig Ah Wag », c’est le bruit que fait la charrette de l’Ankou quand elle approche de sa victime pour lui prendre la vie. C’est d’ailleurs ce qui est représenté sur la pochette de l’EP en question. Il y a d’ailleurs pas mal de chansons de l’EP qui sont issues du patrimoine breton. Si l’objet du premier EP découlait largement de l’imaginaire et des légendes, le nouvel album est à quatre-vingt-dix pour cent focalisé sur des faits historiques.

Sinaï : En ce qui concerne les critiques, elles sont plutôt positives. Cet EP était une première expérience en studio pour nous deux. Nous avons essayé de faire les choses bien avec le peu de moyens et de connaissances que nous avions. Nous voulions une production assez propre permettant à l’auditeur de distinguer tous les instruments, ce qui a été plutôt réussi. Cet enregistrement nous a beaucoup appris en termes de son. Nous avons cependant conscience des défauts de notre EP, que ce soit au niveau de sa production, mais aussi de sa composition. Néanmoins, nous sommes satisfaits du rendu. Cela nous a permis d’éviter certaines erreurs sur le nouvel album.

Griffon

Votre premier disque faisait l’objet d’une production indépendante, quelles ont été les principales différences pour l’enregistrement de Har HaKarmel, votre premier album ?
Aharon : Le premier album a été composé par Sinaï avec moi, qui n’étais jamais très loin derrière. La nouveauté avec Har HaKarmel, c’est que Sinaï a tout composé seul.

Sinaï : L’enregistrement devait se réaliser dans le même studio que pour l’EP mais notre ingénieur du son n’a plus donné de nouvelles en cours d’enregistrement. Nous  avons donc décidé d’enregistrer autre part. La batterie qui est sur cet album est une vraie batterie, contrairement à celle de l’EP. Elle a été enregistrée au Ragnarock Studio à Rouen par Scadle. J’ai enregistré la basse chez MORNE en région parisienne, les guitares électriques chez TANCREDE à Rouen et les guitares acoustiques au studio Unchained Wolf en région parisienne. Le tout a été mixé et masterisé par Déha en Bulgarie. Contrairement à l’EP, l’ingénieur du son (Déha) était plus compétent pour ce genre de musique. Malgré sa distance, il a beaucoup plus échangé avec nous et nous a permis d’obtenir la production que nous désirions. Il a énormément contribué à cet album, que ce soit par son travail sur le mix ou dans les arrangements, et l’enregistrement du chant clair. Il est un membre à part entière de Griffon pour cet album. J’ai cette fois demandé beaucoup d’avis sur les morceaux en cours de mixage notamment à des membres des CHANTS DE NIHIL ou de FHOI MYORE. Cela m’a permis d’avoir une vision extérieure et plus expérimentée sur le mix / master, et ainsi faire de meilleurs choix dans l’orientation de la production.

Pourriez-vous présenter la thématique principale de l’album, notamment la signification de son titre ? Qui a réalisé la pochette ?
Aharon : L’album Har HaKarmel traite de la mort du paganisme sous toutes ses formes. La quasi-totalité des chansons sont des immersions au sein de communautés humaines constatant la mise à mort de leurs croyances et dieux, généralement causée par les religions monothéistes. Griffon n’a pas vocation à porter un avis ou un jugement sur ces faits. Ce sont des réalités qui semblent assez lointaines pour nos sociétés désormais (preuve encore de la disparition des religions polythéistes). Pour la plupart, elles sont même totalement inconnues du grand public. Rares sont ceux qui connaissent le grand empereur Julien de nos jours, encore plus rares sont ceux qui ont lu Le Livre Des Rois.
La pochette a été réalisée par les soins de Tedd (Mehxôhorr Artworks). Il a notamment confectionné toutes les pochettes de WYRMS et FHOI MYORE. Elle représente le prophète Elie égorgeant les prêtres de Baal à la suite de la confrontation entre leur divinité respective sur le mont Carmel. C’est cette figure de l’ancien testament qui a inspiré la chanson « Har HaKarmel », et c’est encore une fois un exemple de l’échec du paganisme face au monothéisme.

griffon

Quelle est la répartition du travail entre les membres, s’agissant de la composition ? Les paroles sont-elles le domaine réservé du chanteur ou chacun peut-il apporter des contributions ?
Sinaï : Aharon se charge surtout du concept, des paroles et de l’organisation du groupe pour les concerts. Quant à moi, je gère la musique, que ce soit la composition ou l’interprétation sur scène. Les autres membres ne participent pas pleinement au projet mais donnent leurs avis et conseils que l’on prend en considération. Cette fois, j’ai entièrement composé l’album sans l’aide d’Aharon. Mais par contre, j’ai demandé des avis et des conseils à plus de musiciens que pour l’EP, notamment Rokdhan (ISHTAR) qui m’a aidé à composer certains solos.

Certains, comme Marduk, considèrent qu’un groupe de black metal digne de ce nom doit proposer des paroles sataniques et que ce n’est pas seulement le son qui définit le genre. Quel est votre avis là-dessus ?
Aharon : Tout le monde s’entendra pour dire que le black metal s'inscrit en faux contre la société qui nous est contemporaine. C’est une formidable contre-culture au sens propre, qui ne dispose d’aucune limite et qui est intrinsèquement choquante pour la masse. Il y a une volonté systématique de nier et remettre en question les normes du commun des mortels. C’est d’après moi prendre le problème à l’envers que de penser que le black metal découle du satanisme. Le culte de Satan ne se dessine qu’à travers la chrétienté. C’est l’Eglise qui qualifie et associe comme étant proche du Diable ce qui est éloigné de Dieu. Ce fut le cas des religions païennes qui furent associées au culte du démon à leur époque.
Si la norme de référence de nos sociétés était le christianisme, alors sans hésiter le satanisme serait le fer-de-lance du black metal. Mais est-ce vraiment honnête de considérer la religion chrétienne comme étant réellement la norme prédominante à notre époque dans notre pays ? Certainement pas. Ce qui représente d’après moi la norme de nos communautés actuelles, c’est justement l’absence de culture, la négation du savoir sous toutes ses formes et le rejet massif de l’histoire et des croyances. Nous sommes la seule civilisation qui rejette ses propres racines et religions. Les maître-mots sont désormais progrès et changement. Deux mots qui auparavant revêtaient une connotation fortement négative.
Le black metal que nous proposons se veut en contradiction avec cette vision abrutissante de notre monde. Notre combat n’est pas politique, ni même idéologique. Il est bien plus important et profond. Malheureusement, force est de constater que le « true » black metal actuel se cantonne dans sa majorité à reprendre ce qui a fait son ascension dans les années 90. Je pense qu’effectivement, la Scandinavie, à cette époque, pouvait prétendre s’opposer à la masse en se revendiquant de Satan. Ce n’est désormais qu’une illusion. Néanmoins, la plupart de ces groupes ont certainement une démarche de bonne foi et sont effectivement remontés contre la société. Je pense simplement qu’ils ne tapent pas sur le bon coupable en attaquant l’Eglise et sa morale.
 
En tant que formation française, et plus particulièrement parisienne, vous sentez-vous membre d’une scène locale ? Quelles sont les formations françaises avec lesquelles vous entretenez éventuellement des liens ?
Sinaï : Humainement, je me sens membre de la scène metal parisienne. Nous avons beaucoup de contacts avec différents groupes parisiens, notamment avec Mortis Mutilati, Moonreich, Septentrion et Neptrecus, qui font partie de notre cercle d’amis. Après, je ne pense pas appartenir au style « black metal Parisien » qui est associé aux gros groupes d’Ile-de-France. En ce qui concerne la scène française, nous avons des liens avec les groupes avec qui nous avons pu partager des affiches.

Aharon : Il y a d’après moi plusieurs scènes black françaises. Dans les groupes parisiens qui font du live, on aura d’un côté la scène true black/ black death avec des grands noms tels qu’Antaeus, Aosoth, Hell Militia, Temple of Baal, Vorkreist, Merrimack, etc. Ces groupes n’ont plus rien à prouver, ils ont tous sorti dernièrement des albums énormes et sont également bien accueillis à l’étranger.
On peut également distinguer une autre scène parisienne sortant des sentiers battus avec Alcest, The CNK, Glaciation, Necroblaspheme, Glorior Belli, etc. Que des gars qui viennent du black metal mais qui ont essayé de proposer autre chose. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils le font bien. Il y aura toujours des gens pour dire qu’ils ont « trahi » mais généralement, ces gens là sont des pseudo puristes aux idées courtes.
Pour faire rapide et de manière très schématique, en dehors de Paris, on retrouve toutes les scènes locales dans les grandes villes.
Un groupe sort bien sûr du lot, c’est Peste Noire. Je pense qu’à lui seul, Famine vend plus que tous les groupes français réunis. Il y a pas mal de groupes qui tentent de toucher le même public mais sans atteindre pareil succès. D’ailleurs, généralement, c’est franchement moins bon musicalement parlant.
Néanmoins, la scène dont nous nous revendiquons est tout autre. C’est ce que je définirais comme étant le black pagan français. D’après moi, elle connaît actuellement un déclin. Belenos est encore dans le jeu. Mais Bran Barr, Nydvind, Aldaaron, Aorlhac, Mourning Forest, Taliesin, Valland se font discrets. Heol Telwen, Folge Dem Wind et Angmar sont officiellement morts. Et j’en oublie sûrement encore. Tous ces groupes ont connu leur heure de gloire il y a quelques années. Ils étaient des références et m’ont fortement inspiré pour créer Griffon. Désormais, le mouvement se ralentit. Néanmoins, le public est toujours là. Il n’y a qu’à voir les affluences au Cernunnos ou au Ragnard Rock Festival. Et d’ailleurs, je pense sincèrement qu’une nouvelle génération de groupes est actuellement en marche. Des groupes du Sud comme nos amis de Darkenhöld et Fhoi Myore. Qui n’a pas tremblé en écoutant Offertoire, le dernier Sühnopfer  (qui est d’après moi l’album de l’année 2014) ? Les Chants de Nihil en Bretagne avec leur dernier album Armor qui est une tuerie. Wyrms avec qui nous allons partager une tournée en avril prochain. Malcuidant dans le Nord qui vient de sortir un nouvel album. Et bien évidemment, sur Paris, Neptrecus, nos amis de toujours. Nous avons de bons contacts avec la plupart des groupes que je viens de te citer, nous sommes même amis avec bon nombre de ces formations.
Nous sommes également en lien avec d’autres groupes hors de la sphère black pagan : Moonreich, Mortis Mutilati et The Negation avec qui nous partageons des membres de notre line-up ; mais également, nos amis de Verlies, Uluun et Hecate.
Pour conclure, je pense sincèrement qu’un groupe de black metal faisant cavalier seul est un groupe voué à l’échec.

Quelles sont vos principales influences musicales et extra-musicales ?
Sinaï : Mes principales influences d’origine black metal ne sont pas très originales à première vue. Je citerais Belphegor, Behemoth, Naglfar, Gorgoroth, Agalloch et Dark Funeral. Mais pour cet album, j’ai été pas mal influencé par Sühnopfer, Der Weg Einer Freiheit, Mortis Mutilati, The Black Dahlia Murder, Fleshgod Apocalypse, August Burn Red et Warmen.
J’écoute principalement du metal mais je suis ouvert sur d’autres styles comme la musique électronique, le rap, la musique classique ou plus généralement la musique « mainstream ».

Aharon : Je n’écoute plus beaucoup de metal à proprement parler si ce n’est du black metal et il est généralement français. Je suis généralement plutôt ouvert. J’écoute depuis peu de la musique bretonne (des groupes comme Hiks, Digresk, Plantec, Al Loar Zu ou Kroazhent) et du folk. J’ai par exemple découvert (tardivement) Malicorne et ça a été une révélation de ce qu’est la musique traditionnelle. J’écoute également un peu de Rap français et de la musique pop. Je me suis mis également tardivement à la musique classique.

GRIFFON

Quelle a été votre expérience scénique jusqu’à présent ? Avez-vous une appréhension particulière des concerts, les considérez-vous comme une partie intégrante de votre œuvre ?
Sinaï : Jusqu’à présent j’ai réalisé des concerts avec Griffon, Disgraved, Mortis Mutilati et Moonreich. Mon expérience est assez faible mais suffisante pour pouvoir aujourd’hui assurer des concerts correctement. Chaque nouveau concert m’apporte de la confiance et me défait un peu plus de l’anxiété que je peux avoir. J’ai beaucoup évolué en deux ans avec Griffon et j’espère encore beaucoup progresser pour être complètement à l’aise sur scène.
Pour moi, le live est indispensable pour un groupe, je me sentirais insatisfait si je ne pouvais pas interpréter mes morceaux sur scène et frustré si je ne pouvais pas voir en live un groupe qui m’a plu en studio. C’est l’occasion de donner à la musique tout son potentiel. Ce n’est pas en écoutant une musique sur son mp3 que l’on va être immergé dedans. On ne fait appel qu’à notre sens auditif dans ces cas-là, et encore, on écoute une musique qui a été travaillée, qui perd de son « humanité ».
Le live permet au groupe d’exprimer son « art », son visuel, son son, imposer son show, de prouver sa valeur devant un vrai public. De plus, le black metal est une musique très visuelle et ambiante, il est donc d’autant plus important de jouer en live.

Aharon : Le concert, c’est d’après moi le moyen de voir ce que vaut vraiment un groupe. On sait que le black metal est très propre au phénomène du « one man band » qui par conséquent ne fait pas de concert. Sauf que tout le monde ne fait pas du Deathspell Omega. Le souci avec le studio, c’est que tu n’as pas vraiment de limites. Il est désormais facile de tricher et de composer un peu ce que bon te semble. Mais après, pour le jouer en live, c’est autre chose. Il m’arrive d’apprécier beaucoup plus un groupe après l’avoir vu en live, s' il a été bon. A contrario, il arrive aussi qu’un groupe ne sonne pas trop mal sur album, et arrivé en live, on se rend compte que c’est une catastrophe (on ne donnera pas de nom). Entendons-nous bien : le studio demande de la rigueur, de la précision et une bonne oreille pour le mixage. Le live demande des répétitions, de l’expérience et surtout un sens du show. Sous couvert de faire quelque chose de malsain, pas mal de groupes de black épurent le show au maximum jusqu’à le rendre complètement vide de substance et d’intérêt. D’après moi, le live se doit d’ajouter un plus aux chansons.
Pour revenir à Griffon, le live a rythmé continuellement la vie du groupe. Entre nos débuts en concert et ce que l’on peut proposer maintenant, il y a d’après moi un fossé. Tout a évolué, tant l’aisance sur scène que l’idée du show que l’on voulait présenter. C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Je veux désormais que le public puisse se dire qu’il en a eu pour son argent après avoir vu un concert de Griffon.

En parlant de live quel est le dernier concert de black qui vous a marqué ?
Aharon : Sans hésitation Misþyrming. Ce fut l’exemple parfait de ce que je pouvais te dire plus haut. Les mecs ont vraiment tout compris à ce que doit être un concert. La présence des gars sur scène était réelle, le batteur avoinait particulièrement bien sur les fûts et le chanteur avait une voix bien puissante durant tout le set. D’ailleurs, leur album Söngvar Elds Og Oreiðu, est également pas mal du tout au passage.

Pour finir, et vous remercier, on vous souhaite le meilleur accueil possible pour votre album, et le plus de concerts pour le promouvoir ! A ce propos, quelles sont les prochaines dates prévues pour le groupe ?
Aharon : Pas mal de dates vont avoir lieu en 2016. Notre tournée avec Wyrms passe par Nantes, Bordeaux, Toulouse et Paris en avril. Nous avons également des dates prévues à Tours, Dijon et Lorient. Quelques autres dates à Paris seront annoncées prochainement. Et pour finir en juillet, nous avons le plaisir de faire partie de l’affiche du Ragnard Rock Festival 2016 avec notamment sur l’affiche Rotting Christ, Monarque, Skyforger, Tengger Cavalry etc… On remercie d’ailleurs l’équipe du Ragnard pour leur confiance.
Merci aux lecteurs de Noisweb. Nous espérons vous croiser sur notre route tantôt.
 

GRIFFON – Har HaKarmel (2016)
Hass Weg Productions


Facebook : www.facebook.com/griffonblackmetal